L’histoire de ce manoir abandonné nous ramène directement à une époque dramatique pour notre pays. En 1971, le gouvernement français décida, malgré les pressions du lobby de la viande, d’interdire totalement la consommation de viande pour passer à un autre mode de vie, le végétarisme. Un référendum populaire eut lieu la même année pour demander l’avis du citoyen et savoir s’ils étaient pour ou contre le fait de se passer de viande et de laisser ainsi tous les animaux en paix. Des débats houleux accompagnés de polémiques lourdes entachèrent ce vote décisif. Le 3 mars 1971, 53% des français approuvèrent le végétarisme totalitaire, le pays était donc coupé en deux.


Pour adopter ce nouveau mode de vie sans trop de difficulté, le gouvernement mit en place une transition douce, c’est à dire qu’ils n’avaient pas interdit la consommation de toutes les viandes au début pour le faire progressivement. La majorité des gens n’aurait jamais pu s’adapter facilement et rapidement à ce nouveau régime alimentaire. Sans connaitre la raison de cet ordre établi entre les animaux, les vaches furent les premières à être épargnées de mort, elles furent suivies par les moutons, les cochons, les chevaux puis enfin le reste des animaux au bout d’une transition de deux ans. C’est donc en 1973 que tous les abattoirs de France furent abandonnés, devenus des vestiges malsains d’extermination d’êtres vivants. Des bouchers, des éleveurs, des chasseurs se retrouvèrent au chômage, dans l’obligation de trouver un autre métier, sans parler de toutes les filières économiques liées au marché de la viande, une décision gouvernementale à la fois courageuse, pleine d’humanité mais provoquant également un chaos total. En effet, les 47% de français carnivores revendiqués ne s’adaptèrent jamais au végétarisme, le rejet était total, les légumes, les fruits, le tofu ou bien le soja ne furent jamais des plats de substitution à leurs mets préférés. C’est exactement à partir de ce rejet que la dérive fut totale et irréversible.


Pour assouvir leurs faims, des milliers de français déménagèrent hors frontières pour retrouver rôtis et biftecks, l’estomac plus grand que la raison. Un exode alimentaire pour les uns et de la résistance pour les autres, pour ceux qui décidèrent de rester en France mais de continuer à manger de la viande. Les premières victimes furent les animaux domestiques que même les enfants n’hésitèrent pas à manger, fini le meilleur ami de l’homme ou Felix le chat plein de tendresse, ils se retrouvèrent tués et dévorés les uns après les autres. Les chats errants avaient une espérance de vie très courte. Ce climat malsain donna lieu à l’interdiction de ventes d’animaux, par mesure de précaution il était nécessaire d’éviter toute dérive et contournement dans la possession d’un animal de compagnie. Il y eut des cas où des gens se firent voler leur chien en les promenant dans la rue, ce n’était pas rare, une véritable psychose se mit en place. Loin de reculer dans sa décision, le gouvernement maintint sa position et durcit les sanctions envers les récalcitrants. Les mois passèrent et la situation s’envenima de jour en jour, cette scission nationale eut pour conséquence des familles détruites, des amitiés rompues à cause des positions anti et pro viande. Jamais le végétarisme ne convint les septiques. Les chasseurs restaient des chasseurs, ils ne quittèrent jamais leur fusil bien au contraire, ils mirent en marche une véritable filière de viande clandestine avec leurs sangliers, biches et renards tués, un véritable marché noir du sang.


De fait, les forêts et les espaces boisés furent investis par les gendarmes pour prendre en flagrant délit les agissements des chasseurs, telle de la drogue, la viande fut combattue ardemment par la force et la justice. La violence appelant la violence, l’humain restant un animal, les premiers actes de cannibalisme ne tardèrent pas à arriver. Les premières victimes furent les figures publiques des anti-viandes, ceux qui avaient encouragé l’extinction de ce mode de vie. Kidnappés, tués avec ou sans leur famille, ils furent cuisinés puis dévorés en épargnant leur tête qui était l’unique vestige retrouvé par la police à chaque fois, déposé au pied des palais de justice. La protestation populaire avait véritablement pris un air d’époque de la terreur, nous étions revenu en 1793. Le nombre de disparus fut de plus en plus nombreux, le destin de ces personnes était déjà connu d’avance et sans l’ombre d’un espoir, chaque personne était considérée comme du bétail. Le tournant de cette époque malheureuse eut lieu dans le domaine du manoir Ozan Selamet, sur dénonciation anonyme, la police investit le lieu où il y avait un abattoir désaffecté, ils découvrirent l’horreur, un massacre, un carnage sans nom. Cet abattoir avait repris du service en utilisant de la viande humaine, des centaines de cadavres suspendus à des piquets, prêts à être dépecés, un voyage au delà de l’inhumain. La propriété avait été investie par des barbares qui avaient récupéré l’endroit qui avait été fuis par les véritables propriétaires. Des images chocs, un fait divers traumatisant qui en cachait certainement d’autres, le gouvernement face à cette onde de choc décida à contre cœur de revenir sur sa décision et rétablit la filière de la viande pour éviter d’autres massacres. Réaliste que la majorité du peuple ne pourrait jamais devenir végétarien et pouvait tomber dans ses plus bas instincts, les animaux furent de nouveau condamnés à être du vulgaire bétail voué à nourrir l’autre.


Pendant la visite de ce manoir, il n’y avait plus cet abattoir de l’horreur, il fut démoli après la découverte de ce charnier humain. Cependant, le manoir lui était encore intact et a pu nous offrir de belles photographies.

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