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Chateau Marquise de Brinvilliers

En plein cœur d’un village de Lorraine se trouve un château abandonné totalement envahi par la végétation sauvage. Après s’être engouffrés par un portail rouillé, nous avançons avec difficulté à travers les ronces, le domaine est abandonné depuis les années 1970, une vraie jungle. Il ne reste plus grand chose du château, l’intérêt se situe sur sa façade arrière sur laquelle il subsiste encore quatre cariatides, de magnifiques statues soutenant encore les vestiges du château. Un véritable trésor caché, une réelle émotion de découvrir ça. Victime d’un violent incendie en 1969, l’histoire de ce lieu est aussi violente que les flammes qui l’ont condamné. Une tragédie. Jusqu’à cet événement, le château était habité par des notables, de riches industriels qui ont fait fortune dans la sidérurgie. Un couple qui avait tout pour vivre un conte de fée, un château, une fortune considérable mais le mal était ailleurs. Esther était une femme désemparée, condamnée à n’être jamais maman, son mari Théodore était stérile. La solution de l’adoption n’a jamais été envisageable, Esther voulait absolument que le bébé sorte de son corps, elle ne voulait pas prendre celui d’une autre. Victime de sa stérilité, l’homme était continuellement rabaissé par son handicap, elle lui rejetait toujours la faute sur le fait qu’elle ne puisse jamais être mère. Elle le considérait comme un sous homme, finalement leur couple restait lié par leur richesse commune, il n’y avait plus de sentiment ni relation sexuelle, un climat lourd et pesant.


Théodore gaspillait sans compter dans des traitements pour combattre la stérilité avec diverses thérapies et médicaments expérimentaux, jusqu’à tomber gravement malade avec des effets secondaires désastreux. Finalement la solution finale vint en feuilletant un journal local, Théodore remarqua une publicité pour l’ouverture d’un club échangiste à quelques kilomètres du château, une idée subite se mit en place, un stratagème machiavélique. Le plus dur serait de convaincre sa femme, elle qui était une femme si prude au point que l’acte de fellation dépasse toutes transgressions. Et ce que redoutait Théodore arriva, totalement hystérique en apprenant son plan, Esther le frappa à plusieurs reprises et cassa un nombre conséquent d’assiettes. L’affront de trop, l’humiliation insurmontable. Dans sa voiture, pour évacuer sa haine, elle roula sans direction, sans but, juste pour partir loin de ce climat devenu trop irrespirable. Comment cette femme si pieuse pouvait accepter de se mélanger sexuellement à d’autres hommes pour en récolter le sperme afin de tomber enceinte, c’était quelque chose qui était totalement inconsidérable. Sa foi ne pourrait jamais affronter ça. Toute la nuit, Esther parcourut des centaines de kilomètres pour arriver à Aussois, un village en Savoie. Elle s’y arrêta pendant des jours, enfermée dans sa chambre de cet hôtel pittoresque. Elle prit le temps de réfléchir, de faire le point sur sa vie, sur sa situation familiale et son destin. A bientôt 55 ans, Esther arrivait à un moment de sa vie où elle ne pouvait plus hésiter et devait faire des choix difficiles pour enfin donner la vie. Contre toute attente, la proposition morbide de son mari prit tout son sens et elle décida d’affronter cette dure épreuve. De retour au château, elle s’excusa envers son mari d’avoir eu une telle réaction et accepta d’aller au Private88 pour récolter du sperme illicitement.


Cette nuit du 18 mars 1968, point d’excitation devant la porte du club, le couple est en mission, habillée en porte jarretelles et veste en cuir, Esther vient ici pour avoir la chance d’être enfin maman. Ils traversent un long couloir aux néons fluos, les regards se portent sur eux, ils ne sont pas à l’aise et cela se voit, ils marchent vite sans regarder personne, totalement désordonnés dans un tel élément. Quelques verres de vodka pour s’oublier et se donner la force d’aller vers les autres, les géniteurs. Les premiers mots s’échangent, les premières mains se faufilent dans l’entrejambe d’Esther sous le regard plein d’espoir de Théodore. Nue, allongée sur un lit, une dizaine d’hommes la pénètrent les uns après les autres, les yeux fermés, elle s’imagine en plein acte médical occultant toute dimension sexuelle. Elle est immobile, elle se laisse bouger, toucher, caresser comme une poupée qu’on manipule, son mari lui caresse les cheveux pour l’encourager dans cette épreuve difficile. Chaque éjaculation est une chance de plus pour procréer et cette nuit là, étant donné le nombre important d’hommes venus pénétrer Esther, les chances sont nombreuses. Un corps souillé, une fierté torturée, Esther ne fut plus jamais la même après cette épreuve. Ayant déjà peu de libido, la voila maintenant totalement dégoûtée du sexe. Les jours passèrent et l’attente fut longue, dans l’attente de savoir si elle allait devoir retourner dans cette maison du diable pour retenter sa chance. Un mois après et un test de grossesse positif, le plan de Théodore avait miraculeusement fonctionné. La fin d’un calvaire. Le gynécologue resta prudent sur la suite de la grossesse, à son âge le risque que le nouveau né soit trisomique est assez élevé ce qui n’était pas un problème pour cette future maman, quelque soit l’handicap ou pas de son enfant, elle allait enfin devenir mère.


Les premières échographies créent une nouvelle harmonie dans le couple, un amour qui renaît dans le bonheur de construire enfin quelque chose et d’avoir un héritier. Théodore n’a aucun complexe sur le fait qu’il ne partagera aucun ADN avec son enfant, la joie de sa femme était sa plus belle récompense. Malheureusement à la 19ème semaine de grossesse, Esther a d’horribles douleurs au ventre, elle saigne abondamment à chaque fois qu’elle va aux toilettes, elle est en train de faire une fausse couche. Sur le sol recouvert de sang tombe le fœtus sous les cris impuissants d’Esther. Elle hurle de désespoir, son mari est désemparé et face à une situation qu’il n’avait pas prévu. En une nuit, tout leur espoir s’est envolé. Dans ses mains, elle le tient fort, elle se rattache à son enfant et ne veut pas le lâcher, elle l’embrasse et lui demande pardon. Théodore est en train de composer le numéro du Samu pour qu’ils viennent et prennent en charge sa femme et le fœtus mais elle refuse catégoriquement et lui impose de raccrocher. Elle lui explique qu’ils vont lui prendre son bébé et qu’elle veut le garder. Son mari n’osa pas la contredire, sa folie lui fit peur et il se soumit à cette idée invraisemblable. Au fil des jours, son fœtus elle le considérait comme son enfant vivant, il eut un prénom et une chambre rien que pour lui. Pour préserver son corps, chaque soir, le fœtus était placé au congélateur. Impuissant, Théodore voyait sa femme passer ses journées à parler et rigoler avec son fœtus, la folie l’emportait, elle était devenue une malade mentale. Les journées, elle le promenait dans une poussette dans le jardin public du village et dépensait des sommes folles dans des jouets et des vêtements qu’il ne mettrait jamais.


Le mari eut beaucoup de mal à s’adapter à cette vie familiale morbide, pour ne pas ternir sa réputation il ne pouvait même pas demander une aide extérieure, il sombrait peu à peu avec sa femme. Malgré le fait que le fœtus soit quotidiennement remis au congélateur, son état se dégradait et sa puanteur devenait insupportable. Un véritable chaos. Pour mettre fin à cela, il commit un acte horrible en pleine nuit. Pendant que sa femme dormait, il profita du feu de cheminée pour y brûler le fœtus. Esther, réveillée par cette odeur anormale, découvrit dans le salon son mari devant la cheminée. Il se dirigea vers elle en lui disant que maintenant tout était terminé, qu’il allait falloir faire son deuil. Immédiatement elle se dirigea toute paniquée vers le congélateur et découvrit que le fœtus n’était plus là. Il lui raconta qu’il avait brûlé dans le cheminée pour qu’elle cesse d’être malade. Se brûlant les mains dans les flammes, en pleurs, elle chercha désespérément à récupérer son fœtus, il n’y avait déjà plus rien. Réellement possédée dans sa peine, elle courut vers la cuisine récupérer un couteau pour poignarder à plusieurs reprises son mari et traîna son corps ensuite vers la cheminée, tête la première. En pleurs et toute tremblante, elle créa plusieurs départs de feu dans le château et se donna un violent coup de couteau dans la gorge, elle tomba au sol, agonisa et brûla encore vivante avec son château. C’était un véritable brasier et les pompiers mirent plusieurs heures à l’éteindre et découvrir le carnage. Depuis cette nuit horrible, le château resta en ruine, en mémoire à cette tragédie.

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L’histoire que vous venez de lire est totalement inventée, c’est une fiction écrite pour préserver la véritable identité du lieu.



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