Explorer ce zoo abandonné c’est entrer dans une autre époque, du temps où la monnaie de notre pays était encore le franc, comme vous pourrez le constater à travers nos photos avec différentes affiches avec les prix en francs et mieux vaut ne pas faire la conversion en euros. L’époque de sa désaffectation a beau être lointaine, sa cause reste malheureusement d’actualité. Retour en 1997 lorsque le lieu vivait ses derniers mois. C’était une petite infrastructure accueillant une vingtaine d’animaux dont la plupart était des singes et il y avait surtout un éléphant qui faisait la réputation du lieu, c’était même le logo du parc. Au fil des années, le zoo ne s’était jamais modernisé ni agrandi, l’effet ne fut pas sans conséquence avec une chute de fréquentation qui le conduit à la faillite. La municipalité de l’époque, pour ne pas perdre un des seuls endroits touristiques de la ville, décida de le sauver en le rachetant et en le transformant en zoo municipal. Malgré cet effort, la descente aux enfers continua. Une association de protection et de défense des animaux décida d’entamer des actions pour réclamer la libération des bêtes à cause de l’état des lieux et de mauvais traitements signalés. Une pression populaire se mit même en place avec des pétitions et des manifestations devant le zoo. La fréquentation du zoo était en chute libre.
Pour sauver une deuxième fois le lieu, le maire de l’époque eut une idée à la fois audacieuse et osée. En accord avec l’association, il accepta de libérer les singes en premier lieu et de faire de même pour les autres animaux, le temps de faire une transition et d’adopter une reconversion pour l’endroit. Son idée, il a longtemps hésité à la proposer, par peur de créer un malaise et une incompréhension mais il se décida à franchir le pas lors d’un conseil municipal en proposant que cela soit des hommes en costume qui interprètent les singes. Il alla même plus loin dans sa proposition en demandant à ce que ces postes soient proposés à des condamnés en prison. C’était une solution pour les prisons qui étaient, déjà à l’époque, surchargées. Faire le singe dans un costume comme travail d’intérêt général pour éviter la case prison, l’idée était là. Il mit du temps à se faire comprendre et à ce que l’on accepte cette proposition hors du commun. Evidemment, cette proposition était destinée aux condamnés pour des faits légers tels que vol de voitures, vandalisme, loin de là l’idée de mettre des tueurs ou des violeurs dans un costume de singe, le lieu étant fréquenté essentiellement par des enfants. Les délinquants surpris par cette proposition ne réfléchirent pas longtemps, le jeu en valait la chandelle, leur peine pouvait être réduite de moitié. Pour le zoo, c’était une aubaine de pouvoir toujours proposer aux enfants de voir des animaux, les costumes étaient remarquablement bien faits. Ils ne se doutaient jamais qu’il y avait un homme derrière l’animal. Des associations humanitaires crièrent au scandale en disant que l’on avait jamais été aussi loin dans l’humiliation et le dénigrement, beaucoup de personnes allèrent même dire que c’était raciste de considérer ces racailles comme des singes, la connotation était plus que douteuse.
Malgré ces quelques retours négatifs, la classe politique acclama cette intégration sociale même si elle commençait tout en bas de l’échelle de Darwin. Cette situation ne tint pas longtemps et la violence devint quotidienne. Les singes insultaient les visiteurs de ne pas les regarder dans les yeux, demandaient des cigarettes et volaient les téléphones à travers les barreaux des cages. Un spectacle désolant devant les enfants qui ne comprenaient pas comment un singe pouvait parler de la sorte. Un climat lourd, de plus en plus tendu au fil du temps, s’installa, la situation devint totalement ingérable. Le lieu s’était même transformé en plaque tournante de la drogue, les singes dealaient du shit et de la cocaïne devant les enfants. L’aspect convivial du zoo était fortement atténué avec les descentes de police en pleine journée devant les visiteurs. Le zoo fut définitivement condamné après un concours de circonstances dramatiques. Un jour, voyant les policiers intervenir au zoo, un des singes décida de jeter son sachet d’un kilo de cocaïne dans l’enclos de l’éléphant pour éviter d’être piégé par une probable perquisition de sa cage. Malheureusement, le grand mammifère fut attiré par l’odeur de la drogue et se mit à l’engloutir entièrement. En quelques secondes, l’animal devint fou et nerveux, il commença à tourner en rond à toute vitesse devant des spectateurs médusés. Il poussait des cris et balançait sa trompe dans n’importe quel sens. C’est alors qu’il se mit à se diriger vers la cage à toute allure en la fracassant en un coup. L’éléphant se retrouva au milieu de la foule, à toute allure, et écrasa plusieurs personnes, la panique dans le zoo était totale. Il réussit même à s’échapper complètement de l’enceinte pour se retrouver sur la route, les voitures voulant l’éviter tombèrent dans le fossé ou se percutèrent les unes aux autres, un véritable chaos. La menace, c’était la direction que prenait l’éléphant, il se dirigeait tout droit vers la ville de Riom, un carnage en prévision. A sa poursuite, des chasseurs en 4×4, fusils en main, ciblaient le mammifère à plusieurs reprises jusqu’à ce qu’il s’effondre au sol. Il ne se releva plus jamais. Le bilan de cette échappée sauvage fut dramatique, 8 enfants et 3 adultes morts écrasés et des vingtaines de victimes qui eurent des séquelles graves. Le zoo n’ouvrit plus jamais et le projet d’incorporer des prisonniers dans d’autres zoos en France fut immédiatement annulé.
A part quelques vieilles affiches, la caisse du zoo et des cages noyées dans la végétation, il ne reste plus grand chose de ce qu’était l’endroit à l’époque.
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