villa-paul-minow-0

Villa Paul Minow

Cette maison abandonnée fut autrefois le cabinet médical du Docteur Pohl Gärtner, un homme respectable qui rendit honneur à la médecine tout au long de sa noble carrière. Gynécologue, le vagin n’avait plus de secret pour lui, une proximité quotidienne qui finit par mettre en péril sa sexualité. Le fait même de faire l’amour à sa femme lui rappelait trop le travail et il n’avait plus l’envie de la satisfaire. Une ambiance dans le couple crispante, les engueulades animaient la maison tous les jours. Cependant, pour préserver sa bonne réputation dans le milieu médical, le docteur Gärtner n’a jamais voulu divorcer, un plan de carrière qui valait bien des sacrifices. Sa femme souhaitait, quant à elle, continuer à vivre avec son mari par respect pour ses enfants, même s’ils avaient quitté le domicile depuis longtemps.


Des reproches, des cris, des insultes, des sérénades, c’était de plus en plus compliqué de les subir pour le docteur qui, un jour, frappé par la folie, décida de mener à bien une idée qui lui torturait l’esprit depuis plusieurs jours, mettre en silence sa femme à tout jamais sans la tuer. Pendant son sommeil, il l’anesthésia et l’emmena dans son cabinet de gynécologie, elle fut allongée sur la table d’examen et il passa la nuit à sombrer dans l’horreur. Méticuleux, à l’aide de fils de pêche, il cousit entièrement la bouche de sa femme, il mit plusieurs fils de pêche pour que sa confection résiste longtemps. Afin qu’elle puisse continuer à s’alimenter, il lui posa une sonde gastrique pour pouvoir la nourrir par le nez, une opération bien menée.


A son réveil, ce fut l’horreur et très douloureux, se rendant compte qu’elle ne pouvait même pas exprimer sa douleur par des cris mais juste par des larmes, elle s’arracha les cheveux, une démonstration assez concrète de sa souffrance. Paralysée à cause de son handicap, elle s’était naturellement repliée sur elle même, en détresse, dans sa chambre, devenue une prison humaine.


Au quotidien, le docteur continuait, comme si de rien n’était, ses consultations tandis que sa femme, toujours prostrée devant la télévision, passive, n’était plus que l’ombre d’elle même, une sorte d’animal de compagnie. Selon un rituel bien mené, après sa journée de consultation, il remplissait la sonde gastrique de sa femme pour son alimentation journalière, un acte d’amour en somme. Une situation qui dura pendant plusieurs semaines sans éveiller le moindre soupçon, la moindre faille, son plan, aussi fou à mettre en œuvre qu’à le vivre, fonctionnait à merveille.


Ses soirées, le docteur les passait à lire des revues médicales ou les dossiers de ses patients mais cette soirée du 10 janvier 1987 fut une exception qui lui causa bien des soucis. Pour lui, la télévision était un outil abrutissant les gens, il détestait ça, ne la regardait jamais mais elle trouvait grâce à ses yeux car elle occupait sa femme. Seul, ça ferait bien longtemps qu’il l’aurait jetée à la poubelle et pourtant, sans savoir pourquoi ni comment, il s’installa sur le canapé et se mit à zapper sur plusieurs chaines. Que se passait-il ce soir là, pourquoi, après avoir snobé son téléviseur depuis de nombreuses années, avait-il voulu la regarder? Rien ne put l’expliquer. En arrivant sur la chaîne de télévision MTV, le drame, il tomba sur le clip de Sabrina avec sa chanson mythique BOYS BOYS BOYS, cette vidéo dans laquelle on la voit patauger dans une piscine avec sa poitrine généreuse. Ces quelques minutes sexy lui causèrent une érection qu’il n’avait jamais connu jusqu’à présent, une excitation à le rendre fou.


Il se précipita alors dans sa chambre pour rejoindre sa femme, amorphe, allongée sur le lit et sans hésiter, nu, le sexe vif, il lui arracha violemment les coutures de la bouche pour obtenir une fellation. Les cris de souffrance de sa femme, crachant du sang, avaient certainement réveillé toute la ville mais sans compromettre sa libido. De force, dans cette bouche pleine de sang, son sexe était en pleine agitation. Après une éjaculation faciale qui rajouta un peu de nuance de couleurs sur le visage de sa femme, il partit de chez lui pour trouver un commerce ouvert la nuit pour racheter du fil de pêche mais ne revint jamais. Une disparition qui laissa un mystère planant sur ce docteur si complexe.


Nous ne communiquons pas l’adresse de ce lieu pour des raisons évidentes de sécurité et n’encourageons pas à l’explorer par vos propres moyens. De nombreux cas d’accidents graves et mortels sont à déplorer dans les lieux abandonnés, merci de consulter cette page d’information : urbexsession.com/lieux-desaffectes-danger. Abstenez vous de nous demander l’adresse par message privé ou dans les commentaires, il n’y aura aucune réponse de notre part. Lors de cette exploration, aucune dégradation ni infraction a été commise pour pénétrer dans ce lieu. Nous n’avons aucune information sur les éventuels propriétaires. Si vous êtes propriétaire de cet endroit et que cette publication vous gêne, nous procéderons à sa suppression sur simple demande via notre page contact. Si vous avez en votre possession l’adresse de ce lieu et que vous souhaitez l’explorer, merci de ne rien dégrader ni vandaliser. Si les accès sont fermés, ne cassez rien pour rentrer, l’urbex est avant tout le respect des lieux, merci de faire vivre ce principe de base. Pour en savoir plus sur les règles de l’urbex, veuillez cliquer sur ce lien : urbexsession.com/les-regles-lurbex.

L’histoire que vous venez de lire est totalement inventée, c’est une fiction écrite pour préserver la véritable identité du lieu.


Continuez à explorer d’autres lieux abandonnés situés en Allemagne en [cliquant ici]