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Maison Magnotta

C’est dans cette maison délabrée située dans une petite ville de Belgique qu’a vécu Jessica Corringe. Elle avait déménagé ici il y a deux ans pour s’occuper de son grand père mourant. Veuf, il avait de graves difficultés à subvenir à ses besoins à cause de ses problème de santé. Bienveillante à son égard, elle avait pris le risque de sacrifier sa vie et son travail à Liège pour venir habiter avec lui. Déjà à l’époque, c’était un quartier en désuétude à cause d’un projet de rénovation qui n’avait jamais eu lieu. Un ensemble de maisons devaient être rasées pour y construire une zone commerciale. Plusieurs expropriations avaient déjà été exécutées laissant à l’abandon plusieurs pavillons. Ils furent squattés, vandalisés et pillés laissant l’endroit dans un piteux état. Il n’était pas rassurant de continuer à vivre au milieu d’un tel chaos. Au bout de quelques mois de cohabitation, l’état de son grand père s’était empiré au point de succomber à une embolie pulmonaire en pleine nuit. Un drame pour Jessica qui avait tout abandonné pour lui. Souhaitant rester vivre dans cette ville, elle garda la maison. Pour penser à autre chose, elle sortait fréquemment après son travail boire des verres avec ses collèges pour s’intégrer à sa nouvelle vie. Elle n’avait cependant aucune intention de faire venir du monde chez elle, honteuse du délabrement de sa maison et d’un intérieur d’un autre temps. Sans le budget pour remettre un coup de peinture à ce siècle passé, elle devait faire avec. Elle vivait littéralement dans deux époques en même temps, à chaque fois qu’elle franchissait la porte de son habitation.


Un soir, au moment de se coucher dans sa chambre au premier étage, elle aperçut à travers sa fenêtre un homme portant un masque effrayant. Il portait un masque en latex représentant le visage d’un vieil homme, il était là, prostré à la fixer. Sans plus attendre, elle ferma le vieux rideau métallique pour se cacher. En vitesse, elle s’assura que la porte d’entrée était bien fermée à clé. Elle jeta également un coup d’œil discret par la fenêtre de la cuisine et hurla quand elle le vit en train de la fixer, toujours derrière son masque. Sans attendre, elle appela immédiatement la police pour les prévenir qu’une personne la menaçait. Une dizaine de minutes plus tard, à leur arrivée, la personne avait disparu. Sans la rassurer, ils la prévinrent qu’il devait s’agir d’une personne fonctionnant avec le même mode opératoire, l’intimidation et le passage à l’acte, le meurtre. Il y eut déjà dans cette ville trois victimes comme elle, des femmes seules. L’histoire était prise au sérieux. Ils lui demandèrent de faire attention à elle, de n’ouvrir sa porte à personne et de les prévenir en cas de menaces. Des recommandations alarmantes pour Jessica. Sa maison était faillible à la moindre intrusion, sans système d’alarme et avec des fenêtres fragiles, le moindre coup permettrait de pénétrer chez elle. La presse n’avait jamais fait écho de ces horribles crimes sous recommandation de la police, l’enquête ne devait en aucun cas être perturbée par ces informations.


A chaque fois qu’elle revenait le soir du travail, elle regardait si aucune fenêtre et porte n’avaient été fractionnées, elle n’avait même plus de voisin pour lui venir en aide, les maisons étaient désaffectées. Elle se retrouvait isolée dans sa panique. Un matin en partant au travail, elle remarqua que les quatre pneus de son véhicule avaient été crevés. Elle alla déposer une plainte en indiquant que c’était certainement cette personne masquée qui en était l’auteur. Certaines de ses nuits étaient écourtées par le téléphone fixe qui sonnait et à chaque fois qu’elle répondait, le silence, jusqu’à ce que ça raccroche au bout de quelques secondes. La tension était à son paroxysme. Elle avait également pris cette habitude de regarder par la fenêtre de sa chambre pour voir s’il n’était pas là en train de l’observer. C’était le cas un soir, il était là, dans la même position à la fixer. Dans sa main, il avait un lance-pierre et se mit à viser les lampadaires extérieurs pour plonger le quartier dans l’obscurité totale. Enfermée à double tour dans sa chambre, elle composa le numéro de la police pour leur demander d’intervenir de toute urgence. Comme à chaque fois, une fois sur les lieux, la personne avait disparu. Ils étaient face à une personne bien organisée, sachant faire disparaître toutes traces de son passage. Lors des trois derniers meurtres, il n’y avait aucun indice pouvant faire remonter l’enquête. Il n’y avait aucun lien entre les victimes à part celui d’être des femmes seules, l’évidence était qu’elles avaient été choisies et persécutées au hasard, elles ne connaissaient pas leur meurtrier ce qui les rendaient folles, au point de suspecter tout le monde. Malgré leur vigilance, elles avaient fini par se faire assassiner, un mode opératoire sans faille.


Pour éviter une quatrième victime, il avait été placé une veille discrète en face de chez Jessica. Caché à l’intérieur d’une maison désaffectée, quatre policiers, avec jumelles et talkies walkies, ils attendaient patiemment que le tueur revienne ici. Les heures et les jours passèrent sans qu’il ne se montre, comme s’il était au courant de cette planque. Ils quittèrent la maison au bout de deux semaines en indiquant à Jessica qu’ils ne reviendraient certainement pas. Un des policiers revint plus tard chez elle pour lui dire qu’il avait fait le nécessaire pour continuer à surveiller son domicile mais que son supérieur n’avait rien voulu entendre, il lui dit qu’il était certain qu’il allait revenir pour la tuer et se proposait de lui venir en aide bénévolement. Avec une telle pression sur ses épaules, elle ne pouvait pas refuser ça, elle qui envisageait de dormir plus loin dans sa voiture espérant être sauvée de cette situation insupportable. C’est ainsi, que chaque nuit, Marc, le policier, se rendait chez Jessica pour se cacher derrière une fenêtre et attendre le meurtrier. Il était conscient que de mener cette action seul sans l’approbation de ses supérieurs pouvait le conduire dans une mauvaise posture mais laisser cette femme en danger n’était pas concevable pour lui.


Avec le temps, ils apprirent à vivre ensemble, à cohabiter dans cette situation tendue, angoissante, à partager du temps ensemble, regarder la télé, manger, rigoler, une réelle complicité s’était créé entre eux jusqu’à faire l’amour. Il n’y avait plus de frontière. Sans s’en rendre compte, Jessica commençait à tomber amoureuse de son policier. En plus, depuis qu’il était là, la personne masquée n’était plus jamais revenue, tout allait pour le mieux. Des semaines que cette situation perdurait. Un soir, en pleine nuit, le policier la caressa dans le noir, jusqu’à passer sa tête entre les cuisses pour lui faire un cunnilingus. Jessica avait une sensation bizarre en caressant le visage du policier, il portait quelque chose sur la tête, en allumant sa lampe de chevet, elle le vit portant le masque du vieil homme, le tueur était là, devant son vagin, couteau à la main. Elle se mit à hurler pendant que l’homme la poignarda violemment à l’intérieur de son sexe, l’hémorragie interne ne se fit pas attendre et Jessica perdit conscience rapidement. Elle mourut dans son lit imbibée de sang et dans une longue agonie. Il fallut attendre trois autres meurtres pour que le présumé coupable soit arrêté, un toxicomane totalement amorphe, portant le même masque décrit par les victimes. C’est Marc qui l’interpella seul en pleine nuit, le voyant déambulé avec un couteau dans les mains en pleine rue. Le policier fut acclamé d’avoir mis fin à cette série noire, il aura même droit à la médaille d’honneur, un héros. Quant au toxicomane, malgré sa défense de dire que quelqu’un lui avait imposé de porter ce masque et un couteau le soir de son arrestation, il ne fut jamais entendu et resta derrière les barreaux à perpétuité.


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L’histoire que vous venez de lire est totalement inventée, c’est une fiction écrite pour préserver la véritable identité du lieu.


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