Impossible d’imaginer derrière cette végétation l’entrée d’un ancien institut médico-éducatif, la route a littéralement disparu laissant place aux herbes sauvages. Avant sa fermeture, cet endroit fut reconverti en centre de désintoxication au tabac, la renommée du « Centre Serge Gainsbourg » dépassait nos frontières nationales. Un sevrage tabagique aux méthodes extrêmes et polémiques.
Les patients indifférents aux différentes campagnes de sensibilisation et aux photos atroces qui décorent les paquets de cigarettes devaient faire face à un spectacle horrible pour une prise de conscience radicale. Dans l’un des bâtiments du centre abritant une salle d’opération, quotidiennement des personnes souffrant d’un cancer de la gorge devaient subir en public une trachéotomie, une ouverture chirurgicale dans le larynx. En guise de rituel choquant, chaque spectateur muni d’un marqueur devait écrire des choses blessantes sur le corps du patient endormi, des mots extrêmement humiliants tels que « Je mérite de mourir », « Je suis qu’une merde », « Je suis un sale fumeur », « Je vote Parti Socialiste », « Fumer tue ». Ils devaient prendre conscience d’un sort probable s’ils n’arrivaient pas à se défaire de la cigarette.
Le reste de la journée, ces personnes accrocs à la cigarette étaient enfermées dans de minuscules pièces continuellement enfumées avec un bruit sourd à faire devenir fou. Chaque soir le même rituel, des bains de cendres encore chaudes, de la torture à l’état pur. Toujours plus loin dans l’absurde, il y avait comme mise en scène risible un des patients enroulé dans un drap blanc avec un ruban orange autour des pieds pour le déguiser en cigarette qui devait faire face aux autres patients briqués allumés en main le menaçant de le consumer. Terrible conséquence de leur écœurement envers la cigarette, les patients se rendaient en fin de journée devant le centre pour acheter de la cocaïne à des dealers compatissants. Pour venir à bout de cette nouvelle addiction, les patients étaient redirigés dans un centre fraîchement inauguré se trouvant juste à côté, le « Centre Jean-Luc Delarue ». A défaut de subventions, les centres finirent par mettre la clé sous la porte.
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