Samedi 25 septembre 2010, l’un des clubs les plus célèbres et les plus grands de la province d’Udine en Italie, le « Miro », a fermé. Son directeur a décidé un beau jour de revendre le club pour s’investir totalement dans l’humanitaire. Pour Alfonso Nadalini, cette décision était une évidence, venir en aide à son prochain a toujours été un projet de vie. Il monta une association au doux nom de « Peli Pubici, la Speranza » qui veut dire dans la langue de Molière « Poils Pubiens, un Espoir ». Une démarche totalement inédite voire complètement loufoque qui se résumait à recycler des poils pubiens féminins pour fabriquer des vêtements à destination de l’Afrique. Des poils pubiens transformés en pulls, en chaussettes, en écharpes, une idée ingénieuse. Pour faire connaitre son association, Alfonso Nadalini mit en place de nombreuses actions médiatiques dans lesquelles il faisait des appels aux dons envers la gente féminine à travers des spots radio et télé voire même en manifestant dans la rue. Quand les journalistes lui demandaient pourquoi les hommes ne pouvaient donner leurs poils, il répondait que ceux des femmes étaient beaucoup plus facile à traiter. Pourquoi pas. La qualité des vêtements pubiens confectionnés n’étaient pas exempt de défauts, l’esthétisme et les démangeaisons occasionnés par les poils furent les principaux reproches, mais pouvons nous vraiment faire des reproches sur des intentions humanitaires ? Je ne crois pas.
Quelques mois plus tard, l’humaniste pas comme les autres fut entaché par un scandale venu de plusieurs de ses anciennes compagnes. Elles témoignèrent à la presse du vrai visage de cet homme voulant se faire passer pour l’espoir. Plaintes et dépositions à l’appui, elles avaient toutes vécues la même histoire, le même traumatisme. Son rituel était toujours le même, en pleine nuit, armé de mousse et d’un rasoir, il profitait du sommeil de ses femmes pour leur raser le pubis à leur insu. Ne supportant pas la vue des poils, limite phobique de ça, il allait à l’encontre du souhait de celles-ci et il les rasait lui même sans autorisation, une véritable humiliation. Réveillées choquées par ces crimes de lèse-majesté, elles avaient systématiquement porté plainte et quitté l’homme qui leurs avait violé leur intimité. Des plaintes qui furent toujours soldées par des amendes ou des avertissements, la loi italienne étant peu probante sur ce genre de méfait.
Face à ces déclarations, niant au début l’intégralité des témoignages, il craqua quelques jours plus tard devant la caméra d’une télévision avouant qu’il avait toujours détesté les femmes velues et qu’il vouait un culte au pubis vierge, il alla jusqu’à comparer la femme poilue au pubis à un singe. La phrase de trop, ce dérapage le condamna et le décrédibilisa à tout jamais dans son action.
C’était devenu une réelle évidence que toute son action humanitaire n’était que prétexte pour que toutes les femmes se rasent le sexe, un stratagème hallucinant mis en place pour une question de poils, cet homme n’avait aucune limite dans son obsession. Cette histoire fut relayée par plusieurs groupes de féministes qui réclamèrent le droit de pouvoir jouir de leurs poils comme elles le veulent. Plusieurs actions suivirent dont la plus connue « Donne Pelose (Femmes Poilues) », un manifeste national protestant contre ces machos d’un autre temps et durant lequel les femmes laissèrent pousser leurs poils pubiens pendant des mois. Un mouvement qui prit une grande ampleur avec plusieurs milliers de femmes arborant un pubis désordonné. Evidemment, les maris de ces femmes vécurent mal cette période toute en poil et menacèrent à mort Alfonso Nadalini à plusieurs reprises, coupable de ces femmes devenues sauvages. Depuis ce scandale, Alfonso a fui l’Italie pour vivre au Portugal où il a ouvert un cabinet d’esthéticien.
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- Timothy Hannem (Auteur)