L’histoire de ce château restera un des plus grands mystères que la France ait connu à ce jour. Des thèses folles circulent à son sujet, des chasseurs de fantômes investissent souvent l’endroit sans trouver la moindre piste sur ce drame familial. D’après les informations que nous avons trouvées dans la presse locale, le lieu fut habité jusqu’en 1983 par la famille Garnier, Louise et Bernard vivaient ici avec leurs deux enfants âgés de douze et sept ans, Bastien et Ludovic, sans oublier Max, un beau Berger Allemand. La mère était une femme au foyer et Bernard dirigeait une librairie. Une vie agréable dans un cadre paisible.
C’est à partir du 4 août 1982 que leur vie fut bousculée à tout jamais, depuis cette nuit là, plus rien ne fut pareil au château. Au beau milieu de cette nuit, Louise fut réveillée par la télévision allumée, furieuse à l’idée d’y trouver un de ses enfants devant, elle ne trouva personne sur le canapé. Sans trop se questionner, elle éteignit la télévision et remonta dans sa chambre. C’est alors que depuis, chaque nuit, la télévision s’allumait en pleine nuit. Croyant à une mauvaise blague de ses enfants, elle eut l’idée de fermer à clé un soir la porte de leurs chambres pour voir si la télévision allait s’allumer tout de même. Et ce fut le cas. Angoissée et pour ne pas faire peur à sa famille, elle décida d’en parler à personne, même pas à son mari. Lassée d’être réveillée chaque soir, elle sabota elle même le poste de télévision en arrachant les fils électriques. Bastien et Ludovic étaient totalement déboussolés à l’idée de ne plus suivre leur série préférée « Arnold et Willy », ils devaient faire sans et ressortir de leur placard leurs jeux de société. Une nuit, Louise fut réveillée par les grognements de son Berger Allemand, assis sur elle, il la fixait en montrant ses dents avec agressivité. Paniquée, elle réveilla son mari et le chien se calma immédiatement en se montrant très attendrissant.
La journée, seule avec le chien pendant que les enfants étaient à l’école, le Berger Allemand la fixait constamment, la suivant partout et grattant aux portes lorsqu’elle s’enfermait dans une pièce. Le comportement de Max avait changé. Louise était totalement stressée de voir le regard de son chien la fixer perpétuellement. Pour être tranquille, elle le tira par le collier pour le mettre dehors et se fit mordre la main avec rage. En urgence, elle se rendit à la pharmacie du village pour se faire soigner et bander la main. Le pharmacien était un ami de Louise, elle en profita pour se confier sur le climat malsain du château. Elle évoqua de drôles de phénomènes, cette télévision qui s’allumait toute seule, son chien qui paraissait possédé, elle ne comprenait plus rien. Pour la rassurer, il lui dit que ce n’était qu’un mauvais moment à passer et que si son chien continuait à avoir ce comportement là, il allait falloir l’euthanasier. Le soir, quand son mari rentra au château, elle lui raconta la cause de sa blessure à la main. Ils sortirent dehors pour aller chercher le chien dans sa niche, il se présenta choqué et peureux vis à vis de Louise, la queue toute basse et le regard meurtri. Il se frotta contre Bernard comme s’il était son sauveur. Le patriarche soupçonna sa femme de maltraiter leur chien et lui demanda immédiatement d’arrêter de le violenter. Sa femme se retrouva totalement isolée dans le foyer, même ses enfants la considéraient comme méchante d’avoir fait du mal à Max.
En pleine nuit, en regardant l’heure de son radio réveil, elle sursauta en voyant Max la fixer juste devant son visage, pour ne plus le voir, elle s’engouffra la tête sous les draps. La journée, elle n’osait plus regarder son chien, elle le fuyait constamment mais Max n’arrêtait pas de passer sous ses jambes pour se faire remarquer. Pour souffler un peu, elle s’enferma dans sa chambre pour être tranquille. Derrière, Max, déchaîné, hurlait à la mort et se défoula en fracassant la porte de toutes ses forces, tête la première il s’acharnait dessus. Louise cria et paniqua. Par la fenêtre, elle décida de se sauver. Du premier étage, elle sauta sans réfléchir et se foula la cheville. Elle rentra dans sa maison en entendant le vacarme au premier étage, dans la cuisine, elle récupéra un couteau de boucher pour se défendre. A ce moment là, elle entendit le chien descendre les escaliers pour se diriger vers elle en courant. Au moment où Max sauta vers son visage, elle l’éventra avec son couteau. Il mourut sur le coup. Avant de récupérer ses enfants à l’école, elle s’empressa de glisser le cadavre du chien dans un grand sac plastique et le jeter dans un ruisseau à côté du château. Elle expliqua à sa famille que Max avait disparu depuis le matin et qu’elle avait passé la journée à le chercher sans succès. Bernard s’interrogea sur la porte de la chambre totalement brisée, Louise improvisa un mensonge en disant que la porte était coincée et qu’elle avait donné des coups de pied pour l’ouvrir. Son mari, totalement décontenancé par cette réponse, lui dit qu’elle était devenue totalement folle.
La nuit ne fut pas de tout repos pour Louise, elle entendait raisonner les hurlements de Max, comme s’il n’était pas mort. Bernard fut réveillé par sa femme pour qu’il puisse lui confirmer ce qu’elle entendait. Marre d’être constamment dérangé pour rien, il décida de dormir sur le canapé du salon. Louise resta seule dans la chambre à entendre aboyer son chien décédé. Elle descendit rejoindre son mari pour lui dire ce qu’il se passait depuis le début, cette télévision maléfique, ce chien possédé. Bernard fut abasourdi d’entendre de telles choses et ne lui apporta aucun crédit. Pour se justifier, elle obligea son mari à l’accompagner dehors pour lui montrer le cadavre du chien dans le ruisseau. Il refusa, préférant dormir. Nerveuse, elle le leva de force du canapé pour qu’il la suive. Après quelques minutes de recherche avec la lampe torche, le constat fut sans appel, il n’y avait aucune trace de sac plastique ni du cadavre de Max.
Au fil des jours, elle se questionna sur sa santé mentale, son discernement et se demanda si elle ne devrait pas consulter un psychiatre. Un dimanche midi, pendant le repas, elle fit part à sa famille de son souhait de se faire hospitaliser car elle ne se sentait pas bien. Son mari approuva totalement cette décision et lui dit qu’il allait l’accompagner dès le lendemain dans un hôpital psychiatrique pour qu’elle puisse se ressourcer et revenir plus tard au château. Dimanche soir, en plein milieu de la nuit, Louise se réveilla en sentant du mouvement sur le lit, sur elle, son mari et ses deux enfants debout sur le lit, la fixant. Elle demanda ce qu’il se passait et ils ne répondirent pas, ils ne faisaient que la regarder. Sans comprendre la situation, elle s’échappa de sa chambre et les autres coururent derrière elle. Louise sortit du château et monta dans la voiture pour s’enfuir. En allumant les phares, elle illumina ses deux enfants et son mari qui la regardaient en souriant. Elle klaxonna pour qu’ils s’en aillent mais ils restaient immobiles. Louise sortit de la voiture pour chercher un couteau dans la cuisine. Ils étaient là, la regardaient sans dire un mot, en pleurs elle demanda à ce qu’on la laisse tranquille, qu’ils partent mais eux rigolaient. Ils s’approchèrent doucement vers elle, le petit Bastien portait le chien Max agonisant. Louise hurla et poignarda violemment toute sa famille, c’était un bain de sang. Sous ses hurlements, se déroulait un véritable carnage. Elle les égorgea tous et s’en alla avec la voiture abandonnant toute sa vie.
Dès le lendemain, inquiet de ne pas voir arriver Bernard à la librairie, une des employés alla directement au château pour prendre des nouvelles et découvrit une scène d’horreur. L’enquête fut laborieuse, le pharmacien du village témoigna des déclarations de Louise qui lui avait raconté des faits paranormaux se déroulant au château, un témoignage qui ne fut jamais pris en compte. La voiture de Louise fut découverte à une centaine de kilomètres, dans une aire d’autoroute. A l’intérieur, on y trouva ses habits, ses chaussures, ses papiers d’identité, son argent, son chéquier, Louise s’était totalement volatilisée. Des années plus tard, aucune piste, aucun indice ne permit de la retrouver, laissant le château, orphelin à tout jamais.
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L’histoire que vous venez de lire est totalement inventée, c’est une fiction écrite pour préserver la véritable identité du lieu.
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