Cabinet de dentiste abandonné situé en Belgique

Cabinet du dentiste Van Nierop

L’histoire de ce lieu abandonné est totalement atypique au point d’être liée à une grande réforme de la santé en Belgique. Souvent on entend que ce pays est reconnu pour ses gaufres, ses frites, son Manneken-Pis et ses habitants aux dents pourries. Ce dernier point n’est évidemment pas un cliché flatteur. Et là, nous sommes dans ce cabinet de dentiste abandonné qui est lié à cette problématique. En 1964, un dentiste installa son cabinet à son domicile et exerça avec passion jusqu’à son décès en 1997. Suite à cela, sa famille a déménagé en laissant toutes leurs affaires sur place dont le matériel médical. Le lieu fut laissé totalement à l’abandon. Quelques mois plus tard, Daniel Van Nierop, un marginal, passa devant cette habitation et constata qu’elle était en friche. Quand il découvrit que l’intérieur était intact, il prit la décision de s’y installer. Il n’y avait évidemment plus d’électricité ni d’eau mais cela le changeait déjà beaucoup par rapport à sa vie dans la rue.


Daniel a toujours cherché un moyen de gagner de l’argent facilement et décida en regardant la salle de soins dentaires de s’improviser lui même dentiste, sans aucune qualification ni expérience. Une idée totalement folle mais qu’il mit en place jour après jour. Avec un carton, il créa sa plaque qu’il installa à l’entrée de la maison, une inscription avec son nom et sa profession de chirurgien dentiste. Dans les poubelles de la rue, il récolta des vieux journaux et magazines qu’il ramena dans sa salle d’attente puis de l’outillage pour les opérations et enfin de l’alcool pour l’anesthésie. Pour faire sa clientèle, il alla directement démarcher les gens dans les quartiers populaires en leur disant qu’il était le moins cher. Un discours séduisant et des tarifs attractifs pour cette population ne pouvant plus se payer ce genre de soins. Avec son peu de moyens, il se limita à s’occuper de l’extraction de caries et du détartrage.


Les patients ne se furent pas attendre. Les débuts de sa nouvelle profession furent assez calamiteux dans le sens qu’il n’aspirait aucune confiance. Il avait du mal à convaincre ses patients qu’il fallait qu’ils boivent un grand verre de vodka en guise d’anesthésie locale. Les extractions de dents furent très violentes, à l’aide d’une pince, il les arrachait en prenant le risque de saccager une mâchoire entière. Des soins dangereux mais qui satisfaisaient cette clientèle conquise par le fait que l’on prenne le temps de s’occuper d’elle. Souvent les clients demandaient à Daniel s’il était possible qu’il fasse des implants dentaires. Evidemment il n’avait ni les moyens ni la matière pour proposer cela. C’était quelque chose de réellement frustrant pour lui car c’était une demande constante. Un soir en promenant aux abords d’un cimetière, une idée éclata. Sans attendre, en escaladant le mur, à l’aide d’une pelle, il creusa le contour d’une tombe pour y déterrer un cadavre et à main nue, il lui arracha toutes les dents. Il avait la matière nécessaire pour proposer des implants dentaires. Pour la fixation des dents, il vola dans un supermarché de la glu extra forte. Une méthode très artisanale.


Avec un tarif défiant toute concurrence, il opéra des patients toujours avec de la vodka, une pince et des dents de cadavres. Un travail mal fait qui n’était pas sans risque. Les clients se plaignaient souvent d’avoir énormément mal plusieurs jours après l’opération, Daniel leur demandait de continuer à boire de la vodka régulièrement pour se soulager. Toute sa clientèle était devenue alcoolique. Régulièrement, il se rendait dans les cimetières pour ramener des dents pour son cabinet. Une success story qui intrigua ses confrères qui voyaient une partie de leur clientèle partir pour le cabinet de Daniel. Immédiatement, interpellés par ces méthodes peu conventionnelles, un rapide coup d’œil à l’ordre des médecins mit en évidence que l’homme était un usurpateur. Dénoncé aux autorités, il fut arrêté et condamné à quatre ans de prison et une forte amende. Malgré cette condamnation, l’état Belge fut conquis par la méthode Van Nierop. Economique et légèrement efficace, dans un besoin d’économie urgent, lors d’une réforme de la santé, il fut ordonné que les patients soient anesthésiés par de la vodka et d’utiliser des dents de cadavres en guise d’implants dentaires. Utiliser la dentition d’un défunt créait forcément une mâchoire désordonnée, peu esthétique et anarchique mais l’aspect économique primait. C’est pour cela que lorsque vous croisez un Belge avec une sale dentition, il est fort probable qu’il y ait un peu de morts dans sa mâchoire.


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