Vous avez certainement déjà entendu parler de cette école abandonnée en Belgique, elle est devenue tristement célèbre à cause d’un fait sordide qui a traumatisé le plat pays. Clémence De Meyer était une institutrice de cette école, appréciée de ses élèves et des parents, elle a toujours réussi à allier pédagogie et gentillesse pour obtenir de bons résultats auprès de ses classes. Souvent courtisée par des papas célibataires, Clémence était une très belle femme, une grande brune aux formes généreuses avec un charme ravageur, beaucoup de papas auraient aimé retourner étudier à l’école avec leur cartable rempli de fantasmes. C’était déjà une femme comblée en amour, mariée à Gabriel depuis cinq ans, elle vivait des jours heureux avec lui. Ils avaient récemment acheté une maison ensemble, histoire de souder encore un peu plus leur idylle. Rien ne pouvait perturber leur vie, rien, à part les lettres d’un admirateur un peu trop angoissant.


Depuis quelques temps déjà, Clémence était victime d’une personne qui lui envoyait fréquemment des lettres d’amour à son domicile, des déclarations d’amour. Un inconnu n’avait de cesse de lui écrire plusieurs pages pour lui dire qu’il l’attendait patiemment, qu’il fallait qu’elle quitte son mari, que sa vie serait plus épanouie auprès de lui. Il ne signait jamais ses lettres, elle n’avait strictement aucune idée de l’identité de cet expéditeur angoissant. Histoire de la stresser totalement, il lui envoyait également du courrier à son école pour lui montrer qu’il connaissait plusieurs facettes de sa vie. Il n’hésitait pas à lui dire qu’il la croisait au supermarché en lui faisant une liste précise des choses qu’elle achetait, Clémence n’avait strictement aucune idée de la personne qui pouvait autant la traquer. Elle fut obligée de changer ses habitudes de vie, d’itinéraires pour rentrer chez elle. Derrière chaque homme qu’elle croisait chaque jour, elle avait pour unique obsession de le dévisager afin de dévoiler son admirateur. Un jeu malsain auquel elle tenta de mettre fin en allant porter plainte régulièrement sans que la police ne prenne au sérieux ces lettres. Il n’y avait aucune menace, aucune atteinte, juste quelque chose que l’on pourrait considérer comme du harcèlement, mais sans mettre un visage derrière ces mots, ses plaintes fut systématiquement classées.


L’histoire prit un autre tournant le jour où le directeur de l’école contacta en fin de matinée le mari de l’institutrice, inquiet de ne pas la voir honorer ses cours auprès de ses élèves. Il demanda à Gabriel si elle était malade, la réponse fut négative et il lui indiqua qu’elle était bien partie du domicile ce matin pour aller à l’école. Immédiatement le mari partit à la recherche de sa femme à travers la ville pour trouver la moindre piste, son téléphone ne répondait pas, sonnant désespérément dans le vide. Sans hésiter, il se rendit à la gendarmerie pour déclarer la disparition de sa femme mais malheureusement, étant majeure et n’ayant aucune preuve que sa femme était en danger, les gendarmes lui indiquèrent qu’elle avait le droit de disparaître pour refaire sa vie. D’après eux, cette disparition n’était pas inquiétante. Gabriel passa ses journées et ses nuits à remuer ciel et terre pour retrouver Clémence, pour lui, il était évident que sa disparition avait un lien direct avec les lettres de son admirateur. Dans sa voiture, il tournait en rond, interrogé lui même le voisinage pour essayer d’avoir le moindre indice capital, il avait même accroché des photos de sa femme dans toute la ville, toute une énergie qui n’aboutit sur aucun résultat.


Une semaine plus tard, en fin de journée, le téléphone de Gabriel sonna, il découvrit halluciné que c’était Clémence qui l’appelait, il répondit immédiatement mais personne ne parlait, il lui demanda où elle se trouvait, qu’est-ce qu’il se passait mais le silence était complet ou du moins presque car il entendait tout de même des coups de pioche, comme si le téléphone portable se faisait enterrer. Sans perdre de temps, il se rendit une nouvelle fois à la gendarmerie avec son téléphone toujours en communication avec le numéro de Clémence et demanda qu’on identifie au plus vite la position du téléphone de sa femme. Une opération complexe qui nécessita beaucoup de temps. Grâce à l’opérateur mobile, ils obtinrent quelques heures plus tard une adresse géolocalisée. Cette indication les emmenèrent à une cinquantaine de kilomètres, en pleine forêt. Le téléphone était situé sous terre, il allait falloir attendre les premiers rayons du soleil pour entamer des recherches plus approfondies. La police scientifique était sur place, comme si de base l’intuition de retrouver Clémence morte ne faisait aucun doute. Malheureusement l’intuition fut bonne, après avoir creusé pendant quelques minutes dans un endroit où la terre semblait avoir été retournée récemment, ils découvrirent, sous les yeux de Gabriel, un corps enroulé dans un drap blanc ensanglanté avec un téléphone posé au dessus. Mis à l’écart le temps que la police soulève les draps, ils découvrirent le corps de Clémence, elle avait été égorgée.


Gabriel se retrouvait seul, face au désespoir et à l’incompréhension. Son domicile fut perquisitionné et il fut placé en garde à vue préventive afin de le laver de tout soupçon, l’enquête s’annonçait longue et difficile. Pour ne pas faire de mauvais gestes, Gabriel avait décidé de continuer à travailler afin de ne pas se retrouver seul, des journées longues et pénibles avec comme seule image lui restant en tête, ce corps enveloppé dans un drap ensanglanté. Un jour en rentrant du travail, il découvrit dans sa boite aux lettres une lettre de l’admirateur de Clémence. Une lettre sans équivoque lui exprimant ses sincères condoléances et lui précisant qu’il allait lui envoyer un film pour le consoler. Dès le lendemain, une nouvelle lettre avec une clé usb à l’intérieur lui était destinée, dans cette lettre il lui était indiqué que le film était en plusieurs parties et qu’il allait lui envoyer la suite plus tard, le temps d’effectuer le montage, mais qu’il ne fallait en aucun cas, qu’il avertisse la police sinon il n’allait jamais voir la suite. Sur cette clé USB se trouvait deux dossiers, un intitulé « Naissance du désir », où l’on y voyait plusieurs vidéos filmées secrètement avec Clémence allant au travail, faisant ses courses, l’essence et même être filmée à travers les fenêtres de sa maison. Elle était littéralement traquée. L’autre dossier était appelé « Semence du désir », sur ces vidéos on y voyait les images du premier dossier visionnées sur un ordinateur avec, en premier plan, le sexe du traqueur en train de se masturber jusqu’à éjaculation pour rependre ensuite son sperme sur l’écran de son ordinateur à destination de Clémence. Il n’y avait plus de doute, Gabriel était bien en contact avec l’homme qui avait assassiné sa femme, il devait trouver la force nécessaire afin de ne pas avertir la police et de garder ça pour lui.


Il fallut qu’il attende trois jours pour recevoir une seconde clé usb, sur celle-ci, un seul dossier « Maîtresse » on y voyait plusieurs vidéos filmées dans la classe où l’on découvrit Clémence en train de donner son cours, en train de marcher dans les couloirs ou de manger à la cantine, sans aucun doute, les vidéos avaient été filmées par un élève. Il ne pouvait pas alerter le directeur de l’établissement, du moins le temps de recevoir les autres clés usb. La troisième arriva dans sa boite aux lettres deux jours plus tard, cette fois deux dossiers vidéos lui étaient offerts, le premier « La Chasse » contenait une longue vidéo filmée en plan séquence avec caméra à la main. Au volant de sa voiture, on le voyait tourner autour de la maison de Clémence, il rodait et attendait que sa proie sorte. Au bout de quelques minutes, on la voyait sortir de chez elle, partir à pied en direction de l’arrêt de bus. On le voyait la suivre de près en voiture, Clémence s’inquiétait, se retournait fréquemment vers le véhicule comme si elle était en danger. Il descendit de sa voiture, batte de Baseball à la main et se précipita sur elle en lui donnant un violent coup sur la tête, il la traîna jusqu’à sa voiture dans ce quartier encore endormi. Le deuxième dossier était encore plus épouvantable, intitulé « Dégustation », dans lequel il abusait sexuellement de Clémence de façon extrêmement violente, solidement attachée au lit avec du rouleau adhésif autour de la bouche. Il y avait plusieurs vidéos de viol, pas moins de 38 fichiers dans ce dossier, Gabriel n’eut jamais le courage de regarder toutes ces vidéos. Totalement humilié par ces vidéos reçues chez lui, il fut totalement désemparé, sous le choc de voir autant de choses sur sa défunte femme. Dans la dernière lettre, le psychopathe lui indiqua qu’il allait recevoir la dernière clé usb le lendemain avec une autre surprise. Redoutant au plus haut point de découvrir la probable scène de mise à mort de Clémence, il était aussi impatient d’en finir et de pouvoir enfin contacter la police avec toutes ces preuves pour arrêter le tueur. Même si dans chacune des vidéos, la mise en scène permettait pas de voir le visage du tueur, il y avait tout de même pas mal d’éléments pour l’identifier, dont son probable enfant qui avait filmé Clémence à l’école.


Le lendemain matin, le facteur lui déposa la lettre contenant la dernière clé usb, dans cette correspondance, le tueur lui indiquait qu’il avait pris beaucoup de plaisir à faire ce film et qu’il espérait que ça lui avait plu également. Il finit cette lettre en lui disant qu’il préparait activement la suite du film. Dans cette clé usb, deux dossiers, dans le premier « Déchet » plusieurs vidéos dont une horrible, Clémence, nue, attachée autour d’un arbre, essayant de se débattre et de se sauver, on y voyait le tueur muni d’une cagoule poser sa caméra sur un trépied et s’approcher de sa victime avec un couteau de boucher à la main, tirant les cheveux de Clémence en arrière et lui trancher la gorge d’un coup sec, on le voyait ensuite s’approcher de la caméra et l’éteindre. Dans une autre vidéo, on le voyait envelopper le cadavre dans un drap et creuser un trou au beau milieu de la forêt. La caméra était fixe, toujours posée sur un trépied. Dans cette autre vidéo, caméra à la main, on le voyait également composer le numéro de téléphone de Gabriel avec le portable de Clémence, mis sur haut parleur en entendant Gabriel poser pleins de questions, lui demander où elle était. Le tueur se filma avec le téléphone en enlevant sa cagoule, il sourit longuement à la caméra et jeta le téléphone dans le trou avec le cadavre et le recouvrit de terre. Gabriel ne connaissait pas cet homme, il ne l’avait jamais vu. Il s’empressa d’ouvrir le dernier dossier de la clé usb « Gabriel ». Dans cette longue vidéo, caméra à la main, on voyait le tueur pénétrer dans la maison de Gabriel en train de visiter toutes les pièces, de fouiller toutes les affaires et de poser la caméra au beau milieu de la bibliothèque qui se trouvait juste derrière son ordinateur, le film s’arrêtait comme ça. Gabriel se retourna immédiatement, s’approcha de la bibliothèque et découvrit avec effroi que la caméra du tueur se trouvait encore ici, elle était en marche, un point rouge lumineux indiquait qu’elle était en train de filmer. D’un coup face caméra, le tueur surgit et égorgea Gabriel sans qu’il n’ait le temps de comprendre. Malgré une enquête minutieuse et des dizaines de suspects interrogés, le tueur ne fut jamais identifié ni arrêté. Gabriel et Clémence ne furent pas les seules victimes de ce fait macabre, l’école Remy Lecrenier ferma définitivement ses portes car aucun parent ne voulut continuer à mettre son enfant là bas.


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