Hotel Wagner

Quelle aventure pour pénétrer dans cet hôtel abandonné, situé dans une petite ville touristique en Autriche, on a dû passer une bonne heure à tourner autour et nous sommes tenus en échec par des entrées sans issue. Ce jour là, il pleut, ça a cet avantage d’avoir des rues désertes et de ne pas paraître suspect aux yeux des badauds. Pour parvenir jusqu’à la porte d’entrée principale, il faut monter un escalier condamné par des barricades et des panneaux d’interdiction, par prudence et discrétion, on va éviter de tenter de passer par là. Notre intuition nous guide vers l’arrière gauche du bâtiment, il n’y a aucun vis à vis, nous pouvons mener nos investigations sans crainte. Une grande échelle fixée au mur nous emmène vers une sorte de remise, je m’y engouffre avec ma lampe torche et trouve une fenêtre ouverte, jackpot. A l’intérieur, nous traversons Marie et moi plusieurs chambres de l’hôtel jusqu’à arriver dans la cuisine. Une seule porte nous sépare du reste du bâtiment, là où il y a le salon majestueux et les chambres les plus intéressantes. Problème, cette porte n’est pas verrouillée mais gonflée par l’humidité, elle est totalement bloquée. La rage, à travers la serrure, j’observe le piano qui me nargue face à cette frustration. A l’aide d’un balai trouvé dans la pièce, j’essaye de faire levier pour débloquer la porte mais rien n’y fait ! Ô rage ! Ô désespoir ! Je pourrais me la jouer Mel Gibson dans l’Arme Fatale à défoncer la porte en me luxant l’épaule mais nous ne sommes pas là pour dégrader le lieu afin de prendre nos photographies.


Nous ressortons de l’hôtel avec un échec difficilement digérable. Après avoir tentés l’arrière du bâtiment par son côté gauche, on va tester le côté droit, sans trop y croire. On grimpe un chemin de randonnée pour enjamber ensuite une barrière afin d’arriver sur le toit de l’hôtel. Une fenêtre est ouverte, avec la pluie c’est glissant et on peut se retrouver facilement dans cette fosse, haute de cinq étages. Une fois à l’intérieur, pas de fausse joie, nous sommes enfin au cœur de l’hôtel qui fut autrefois utilisé comme cure thermale. Les chambres n’ont pas grand intérêt, ce qui est admirable ici c’est le grand salon avec son piano, son lustre, son miroir et son plancher à moitié dépouillé. L’endroit est magnifique, bien conservé, un vrai plaisir d’explorer un tel lieu. Ce qui est amusant c’est qu’on a pu photographier du dernier étage, l’hôtel se trouvant juste en face qui est lui aussi abandonné et que nous avons exploré, vous pouvez retrouver le reportage à cette adresse : https://urbexsession.com/hotel-udo-proksch. Cette ville est une mine d’or. Le lieu fut initialement un château construit à la fin du 18ème siècle et son déclin fut causé par une grande baisse du tourisme dans la ville.


Nous ne communiquons pas l’adresse de ce lieu pour des raisons évidentes de sécurité et n’encourageons pas à l’explorer par vos propres moyens. De nombreux cas d’accidents graves et mortels sont à déplorer dans les lieux abandonnés, merci de consulter cette page d’information : urbexsession.com/lieux-desaffectes-danger. Abstenez vous de nous demander l’adresse par message privé ou dans les commentaires, il n’y aura aucune réponse de notre part. Lors de cette exploration, aucune dégradation ni infraction a été commise pour pénétrer dans ce lieu. Nous n’avons aucune information sur les éventuels propriétaires. Si vous êtes propriétaire de cet endroit et que cette publication vous gêne, nous procéderons à sa suppression sur simple demande via notre page contact. Si vous avez en votre possession l’adresse de ce lieu et que vous souhaitez l’explorer, merci de ne rien dégrader ni vandaliser. Si les accès sont fermés, ne cassez rien pour rentrer, l’urbex est avant tout le respect des lieux, merci de faire vivre ce principe de base. Pour en savoir plus sur les règles de l’urbex, veuillez cliquer sur ce lien : urbexsession.com/les-regles-lurbex.



Continuez à explorer d’autres hôtels abandonnés situés en Autriche en [cliquant ici]


Ces articles disponibles sur Amazon peuvent vous intéresser :