Cimetière de véhicules situé en Belgique : https://urbexsession.com/cimetiere-de-vehicules-fritzl

Cimetiere de Vehicules Fritzl

Nous sommes en route vers notre objectif du jour, l’exploration d’un gigantesque cimetière de véhicules. Sous la pluie battante et un froid à nous réquisitionner toute motivation, nous nous laissons guider par notre GPS à travers ces routes de campagne qui nous isolent de la moindre trace de vie. C’est toujours dans ces situations là que l’on imagine que, sans l’aide d’un GPS, on serait en train de désespérer à tenter de se repérer et d’accéder à ces endroits abandonnés totalement perdus. Nous sommes maintenant à 500 mètres du cimetière, pour une raison évidente de discrétion, nous décidons de garer notre voiture assez loin pour continuer à pied. Avec nos imperméables et nos chaussures toutes trempées, nous avançons avec prudence. Sur le rebord de la route communale, nous apercevons un mausolée improvisé avec une photo abîmée par le temps d’une jeune femme avec autour plusieurs lettres et des fleurs fanées, certainement un accident de la route à l’issue fatale. Nous continuons notre chemin jusqu’au cimetière et nous voilà devant les premières carcasses en acier, des rangées de vieilles Coccinelles, de camions, d’avions désossés, d’épaves de bateaux, il y a vraiment de tout ici, nous sommes plongés dans un autre univers en ayant juste traversé quelques arbres, c’est magnifique. Nous arpentons ce terrain désaffecté et nous nous perdons au milieu de ces véhicules militaires, c’est tellement improbable de remonter les époques à travers ces épaves d’un autre temps. Déjà une bonne heure que nous explorons l’endroit, la pluie tombe à nouveau et nous devons partir, sans regret car nous avons pu à peu près explorer le lieu dans son intégralité. Nous repassons devant le lieu de recueillement où la jeune femme est décédée et ouvrons une des nombreuses lettres posées ici, ce que nous avons lu nous retourna l’estomac pour le reste de la journée car ce que nous pensions être juste un malheureux accident de la route n’en était rien, l’affaire était beaucoup plus horrible que cela. A travers ces mots déchirants, nous apprenons que cette femme fut tuée dans des conditions effroyables. Nous découvrons la date de sa mort qui remonte à un peu plus d’un an et parvenons à en savoir plus sur cette histoire grâce au nom et au prénom de la victime. Sur internet de nombreux articles de presse retracent ce fait divers morbide qui se déroula dans la nuit du 18 juillet 2015, la jeune Barbara décéda dans des souffrances extrêmes.


Cette nuit pourtant rien ne laissait imaginer la fin tragique de ces deux femmes qui avaient prévu de fêter l’obtention de leur diplôme universitaire en discothèque. Priscilla et Barbara étaient deux amies de longue date qui avaient traversé les épreuves de la vie toujours ensemble, unies dans les difficultés, vraiment deux êtres inséparables. Elles devaient rejoindre des amis au « Miami Countryside », un grand complexe de nuit situé à une cinquantaine de kilomètres de Dunkerque, une des plus grandes discothèques d’Europe. Arrivées sur place à une heure du matin, apprenant que leurs amis ne venaient pas finalement, elles décidèrent de faire la fête toutes les deux. L’endroit était bondé, il y avait au moins 500 personnes qui dansaient et buvaient à travers les cinq grandes salles. Deux belles femmes seules, c’était un appât irrésistible pour beaucoup d’hommes qui venaient les courtiser avec plus ou moins de lourdeur. Des compliments sans forme, dénués de subtilité, parfois même agressifs : « Tu es bonne, tu m’excites », « Viens me sucer dans les chiottes », « Donne moi ton cul », il est loin le temps du slow et du baiser volé. Trois hommes ne quittaient plus les deux femmes, malgré leurs nombreuses désapprobations et exaspérations, ils ne les lâchaient jamais, les personnes autour voyaient très bien le malaise mais n’intervenaient pas, une lâcheté plus ou moins compréhensible face au physique imposant de ces courtisans racailles. Las d’être harcelées et de subir des mains non désirées sur leur corps, Priscilla et Barbara décidèrent de quitter la boite de nuit vers 3 heures du matin. Exaspérées par la tournure de la soirée, elles partirent énervées du Miami Countryside. A bord de leur voiture, en rentrant chez Barbara, elles passèrent à travers des petites routes de campagne. Elles n’étaient pas seules, derrière elles, un véhicule les suivait de près, klaxons et appels de phare pour qu’elles s’arrêtent, les deux femmes comprirent rapidement que les trois hommes qui les avaient harcelées dans la discothèque les avaient suivies. Pare choc contre pare choc, Priscilla était en train de paniquer au volant, elle accélérait comme elle pouvait mais l’autre véhicule était beaucoup plus puissant. Ils en profitèrent pour lui foncer dedans à plusieurs reprises, seules sur la route, elles ne trouvèrent personne pour leur venir en aide. Barbara en pleurs composa le numéro de la police avec son téléphone portable. Le véhicule à l’arrière freina brusquement laissant la voiture de Priscilla partir au loin dans la nuit. Toujours en attente téléphonique, Barbara peinait à avoir un agent de police. D’un coup, le véhicule des racailles réapparut avec une grande poussée d’accélération et fonça violemment dans la voiture des filles qui sortit de la route pour s’écraser contre un arbre et pour ensuite se retrouver dans un fossé. Le choc fut d’une telle violence que Priscilla était inerte, la tête écrasée contre son volant. A moitié consciente, Barbara avait d’horribles souffrances et n’arrivait pas à sortir de la voiture, comme si ces jambes ne répondaient plus. Les trois hommes s’approchèrent du véhicule et l’inspectèrent avec des lampes torches, ils découvrirent le cadavre de Priscilla et entendirent les gémissements de Barbara. Ils allèrent de son côté, ouvrirent sa portière avec difficulté et l’extirpèrent de la voiture avec violence. Ils la prirent par les cheveux et l’emmenèrent sur le capot de leur voiture. Avec une grande sauvagerie, ils lui déchirèrent ses vêtements, la mirent à nu et la violèrent chacun leur tour. Les hurlements et les pleurs de leur victime leur procurèrent une excitation supplémentaire. Ces appels au secours et ces cris à travers cette campagne dormante furent entendus par la police, le téléphone de Barbara tombé par terre communiquait toujours avec eux, dans l’urgence ils localisèrent rapidement la victime.


Sans force pour se débattre, Barbara fut violée, frappée, humiliée, son regard figé sur le corps de son amie. Après avoir éjaculé, ils traînèrent une nouvelle fois leur victime sur la route et lui infligèrent plusieurs coups de pied et coups de poing au visage, elle se retrouva totalement inanimée, nue sur cette route glaciale. Malgré son état désespérant, ses bourreaux continuaient de se déchaîner sur elle. Pour l’achever, ils lui éclatèrent la tête à plusieurs reprises contre le pare brise de sa voiture jusqu’à ce qu’il se brise. Ces derniers coups furent fatals pour Barbara qui décéda sur le capot de la voiture. Ils prirent la fuite immédiatement avant qu’une autre voiture ne passe dans le coin. Une dizaine de minutes plus tard, les sirènes et les gyrophares de la police brisèrent le silence pesant de cette nuit. Elle était suivie de près par les pompiers et le samu. Le constat était sans appel pour Barbara, son cœur ne battait plus, par contre, Priscilla était dans le coma, son état était alarmant et elle fut conduite en urgence à l’hôpital le plus proche. Sans témoin, l’enquête fut difficile. Les éléments pour mettre un nom sur ce carnage étaient les analyses du sperme retrouvé dans le corps de Barbara ainsi que l’écoute de la bande sonore du téléphone. Il restait aussi un élément à charge qui pouvait faire bousculer cette enquête, Priscilla, son état jugé désespérant n’inaugurait rien de bon. Les appels à témoins lancés aux clients de la boite de nuit étaient plus ou moins concluants, des portraits robots des agresseurs suspectés furent élaborés sans être précis. Les analyses ADN ne donnèrent rien non plus, l’enquête patinait. Après un peu plus d’un mois de coma, Priscilla reprit peu à peu ses esprits, elle était réellement miraculée. Elle avait beaucoup de mal à parler, totalement traumatisée et paniquée. Aidée par un psychologue, Priscilla écrivit ce qu’il s’était passé, cet harcèlement au Miami Countryside, la course poursuite à la sortie et les chocs consécutifs avec la voiture et puis plus rien, le trou noir, l’absence, le coma. Dans son malheur, elle aura eu cette chance d’avoir été considérée comme morte pour ne pas être violée par ses agresseurs. Plongée dans des articles de presse retraçant cette macabre affaire, Priscilla découvrit les photos de leur voiture accidentée avec le corps de son amie recouvert d’un drap blanc. Les détails portés par les médecins légistes étaient choquants, eux-mêmes terrifiés d’avoir vu autant de violence infligée au corps de la victime, une meute de sauvages s’était déchaîné sur la jeune femme.


Chaque jour, Priscilla venait se recueillir sur la tombe de Barbara, totalement désemparée et envahie par le dégoût, dans la haine de savoir que les tueurs étaient toujours en liberté. Au fil du temps, elle réapprit à communiquer, à reprendre des forces et n’avait qu’une seule ambition, celle de retrouver les criminels. Toujours dans le traumatisme et ravagée par la douleur, elle était devenue une femme totalement solitaire, repliée sur elle même, guidée par un seul désir qui ne la quittait plus. Son idée pour les retrouver était de revenir sur les lieux du drame, là où tout avait commencé, la discothèque. Seule, un samedi soir, elle s’y rendit, espérant les voir, toujours à l’oeuvre. Malheureusement, toute la soirée, elle ne trouva aucune personne leur ressemblant, jusqu’à l’aube, elle restait, observant tout le monde tel un scanner. Loin d’être démotivée, elle répéta le même mode opératoire et passait ses week-ends là bas et espérait. Une obsession qui fut récompensée deux semaines plus tard, ils étaient là, ils étaient revenus chasser. Assise au bar, elle observa ces trois mâles tourner autour d’une femme, toujours avec cette même technique, cette même lourdeur. Ces chasseurs armés de leur sexe avaient bien l’intention de se trouver une nouvelle victime. Tétanisée, les voyant encore à l’oeuvre, elle fut dans l’incapacité d’agir, de faire la moindre chose et risquait de voir une femme à la vie brisée. Quelques verres de vodka pour la motiver puis elle s’interposa au milieu d’eux pour les séduire. Ils ne la reconnaissaient pas, son visage amaigri l’avait totalement transformée. Malgré cela, Priscilla était restée une belle femme, toujours séduisante. Les trois hommes ne restaient pas insensibles et se mirent autour d’elle pour danser et la caresser en même temps. Une épreuve des plus douloureuses pour elle. Ces mains de tueurs lui touchant la poitrine et son vagin étaient les étapes difficiles de son plan. La jeune femme proposa à la bande de finir la soirée chez elle, sans surprise ils acceptèrent et montèrent dans la voiture de Priscilla immédiatement. Sur la route de son appartement, ils n’arrêtaient pas de lui dire qu’elle allait prendre cher, qu’ils allaient la baiser tout la nuit et qu’elle allait jouir comme jamais. Avec difficulté, elle essayait de faire abstraction de toutes ces paroles en ayant en tête ce qu’elle allait faire. La vengeance froide, préparée. Dans son salon, elle offrit un dernier cocktail à ses bourreaux, un mélange de plusieurs alcools avec une forte dose de GHB, la drogue du violeur. Ils burent sans se douter de rien. Ils la déshabillèrent avec violence et commencèrent à la pénétrer en rigolant et en lui donnant des claques. Ecoeurée, Priscilla vomit à plusieurs reprises sans que cela ne fasse le moindre effet aux trois hommes. Sans préservatif, avec beaucoup de souffrance, elle revivait ce qu’avait vécu son amie. L’effet de la drogue se fit ressentir quelques minutes plus tard, provoquant des coups de faiblesse et un certain malaise, ils s’effondrèrent rapidement. Elle profita de ce moment pour attacher avec une corde les hommes ensemble. Solidement, des pieds à la tête, ils étaient liés. Ils étaient tellement dans les vapes qu’ils se laissaient faire sans résistance et sans comprendre ce qu’il se passait. A terre, nus et enlacés ensemble, Priscilla les observait avec délectation. Quelques heures plus tard, ils reprirent peu à peu leurs esprits et se découvrirent attachés face à cette femme assise devant eux. Ils lui demandèrent en criant de les détacher au plus vite sinon ils allaient la tuer. Sans un mot, avec un sourire malsain, elle leur montra des photos de Barbara et des articles de presse sur le massacre qu’elle avait subi. Ils essayèrent comme ils pouvaient de se défaire de la corde mais n’y arrivaient pas. Priscilla éteignit la lumière de la pièce et plongea son appartement dans l’obscurité totale. Ils l’entendirent faire du bruit dans la pièce d’a côté et elle ralluma le salon quelques instants plus tard. Ils découvrirent la femme armée d’une tronçonneuse et elle la démarra immédiatement. Ce fut un vacarme total dans la résidence, entre le bruit de la tronçonneuse et des hurlements, les voisins tapèrent à la porte pour savoir ce qu’il se passait mais elle ne les entendait même pas, ils appelèrent immédiatement la police. Les hommes imploraient le pardon, ils se contredisaient même en affirmant que ce n’était pas eux, la lame de la tronçonneuse face à leur visage. Toujours muette, savourant cette mise en scène, elle découpa leurs jambes faisant gicler le sang dans tout l’appartement, ils agonisaient, le sol était une pataugeoire d’hémoglobine. Elle continua son oeuvre en découpant leurs bras ce qui occasionna des hémorragies fatales, ils moururent rapidement. Elle conclut cette vengeance en les décapitant un à un avec sa tronçonneuse. Des dizaines de policiers grimpèrent les étages pour se retrouver devant l’appartement numéro 810, l’appartement de l’horreur. Ils tapèrent à la porte, demandèrent qu’on leur ouvre immédiatement sous le bruit assourdissant de la tronçonneuse toujours en marche. Ils prirent la décision de défoncer la porte et découvrirent la scène du carnage, cette tronçonneuse au sol toujours en marche au milieu de têtes décapitées et de corps déchiquetés. Assise sur le rebord de sa fenêtre, Priscilla les regarda fixement et se laissa tomber dans le vide du huitième étage. Une fin tragique à l’issue fatale. Priscilla voulut rejoindre sa meilleure amie, loin de la douleur, du traumatisme et d’une vie condamnée.


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