Désaffecté depuis 1998, l’asile Berthold Wehmeyer a reçu pendant des années un patient pas comme les autres. Au milieu des malades mentaux, un patient avait acquis une célébrité en ayant fait la une de la rubrique des faits divers pendant de nombreuses années. Gregor Hagen Bauer, cela ne vous dit surement rien, il avait été surnommé le « Broyeur de putes », coupable d’avoir tué 28 prostituées. Entre 1982 et 1994, la terreur régnait à Munich, un sérial killer s’attaquait exclusivement aux prostituées. Elles étaient retrouvées systématiquement en plusieurs morceaux, éparpillées dans la ville. L’anecdote importante était que leurs têtes, elles, n’avaient jamais été retrouvées. Aucun indice, rien pour se mettre sur la piste de ce tueur, malgré de gros moyens mis en place par la police. Les quartiers des prostituées furent surveillés, plusieurs policiers se retrouvèrent en planque de longs moments pour un résultat nul.
Des suspects il y en a eu, beaucoup mais sans trace ADN et autres preuves, les aveux étaient le seul espoir pour mettre fin à cette série sanglante. A chaque meurtre d’une prostituée, il y eut une désertification de la prostitution, elles préféraient aller dans d’autres villes plus sûres. Elles furent à chaque fois remplacées par d’autres venues des pays de l’Est de d’Afrique, un perpétuel recommencement. Hanke Muller fut l’homme qui aura mis fin à cette tragédie. Monsieur Muller est le patron d’une entreprise de ramassage des déchets, une des plus importantes d’Allemagne et avait mené sa petite enquête de son côté. Loin de vouloir dénoncer un innocent, il voulait avoir le maximum de preuves pour contacter la police.
Son suspect était en fait un de ses employés, Gregor Hagen Bauer, conducteur de camion poubelle. Ses doutes se sont tournés vers lui à cause du comportement dérangeant de son employé. Chaque lendemain de meurtre de prostituée, il était excessivement énervé, voire violent envers ses collègues, il ne tenait pas en place, disant des propos incohérents. D’ailleurs le soir des meurtres, il rentrait toujours plus tard que d’habitude avec le camion poubelle lavé au kärcher. Une preuve solide d’autant plus qu’il ne s’est pas passé un meurtre pendant les jours de congés de Gregor Hagen Bauer.
Muni de ses doutes et preuves, Hanke Muller contacta la police qui vadrouilla avec une voiture banalisée pendant les tournées de Gregor, mais rien de suspect ne se passa. Les meurtres étaient souvent espacés de plusieurs mois, il n’était donc pas évident de tomber sur un flagrant délit. Il fut décidé de perquisitionner le domicile de Gregor et qu’elle ne fut pas la surprise de découvrir dans sa cave, toute une collection de têtes humaines sous formol, des têtes défigurées ou en morceaux, le lien avec les têtes jamais retrouvées des prostituées était évident. Après analyse ADN, ses têtes furent identifiées comme appartenants aux prostituées. Accablé, Gregor se justifia de vouloir tenir une ville propre et pure et ne supportait plus de voir des préservatifs utilisés, jetés à même le sol, il détestait cela et se vengeait donc de manière extrême.
Sa responsabilité mentale fut longtemps débattue pour juger ou non s’il devait finir sa vie dans un asile ou en prison. Les experts psychiatriques avaient décelé une importante schizophrénie jamais traitée. C’est comme ça que Gregor Hagen Bauer finira sa vie dans un asile, et mourra d’un cancer généralisé quelques années après. Son mode opératoire était efficace. Il prenait à partie une prostituée en l’assommant pour la jeter directement dans le camion poubelle en marche, le corps broyé en quelques secondes, Gregor s’empressait ensuite de disperser les morceaux dans la ville en prenant le soin de garder la tête de la victime. Depuis, les prostituées de Munich ont repris une tranquillité qu’elle n’avait plus depuis bien longtemps.
Nous ne communiquons pas l’adresse de ce lieu pour des raisons évidentes de sécurité et n’encourageons pas à l’explorer par vos propres moyens. De nombreux cas d’accidents graves et mortels sont à déplorer dans les lieux abandonnés, merci de consulter cette page d’information : urbexsession.com/lieux-desaffectes-danger. Abstenez vous de nous demander l’adresse par message privé ou dans les commentaires, il n’y aura aucune réponse de notre part. Lors de cette exploration, aucune dégradation ni infraction a été commise pour pénétrer dans ce lieu. Nous n’avons aucune information sur les éventuels propriétaires. Si vous êtes propriétaire de cet endroit et que cette publication vous gêne, nous procéderons à sa suppression sur simple demande via notre page contact. Si vous avez en votre possession l’adresse de ce lieu et que vous souhaitez l’explorer, merci de ne rien dégrader ni vandaliser. Si les accès sont fermés, ne cassez rien pour rentrer, l’urbex est avant tout le respect des lieux, merci de faire vivre ce principe de base. Pour en savoir plus sur les règles de l’urbex, veuillez cliquer sur ce lien : urbexsession.com/les-regles-lurbex.
L’histoire que vous venez de lire est totalement inventée, c’est une fiction écrite pour préserver la véritable identité du lieu.
Continuez à explorer d’autres asiles abandonnés en [cliquant ici]
Ces articles disponibles sur Amazon peuvent vous intéresser :
- Explorations urbaines La face cachée d'une belge oubliée
- ABIS_LIVRE
- LA RENAISSANCE DE
- Margaine (Auteur)