Se rendre dans ce village pour explorer cette maison abandonnée, c’est un peu comme retomber en enfance. J’ai passé quasiment chaque vacances d’été ici, ça me rappelle le bon vieux temps durant lequel je me prélassais au soleil en mangeant des glaces à l’eau en toute décontraction. C’est surtout dans ce village que j’ai connu une fête annuelle inoubliable. Mes chers parents ne loupaient jamais une occasion de m’emmener voir le “Combat de la virilité” se déroulant sur la place principale.


Ambiance bon enfant et rigolade assurée, chaque participant masculin devait à l’aide d’une cordelette tendue à son harnais accroché à son pénis en érection tirer la femme la plus grosse du village sur une distance de 500 mètres le plus rapidement possible sans jamais débander, en cas d’érection défaillante c’était immédiatement la disqualification. Le vainqueur sous les applaudissements des villageois gagnait une récompense symbolique, souvent un gros poulet fermier. Un événement propice aux situations cocasses et hilarantes.


Au fil du temps le politiquement correct s’est malheureusement imposé, cette festivité était constamment contestée avec des manifestations demandant son annulation pure et simple. Le “Combat de la virilité” était entaché également par des accusations lourdes de racisme envers les hommes noirs pointés du doigt comme ayant un avantage non négligeable dans la compétition, ce qu’un groupe de blancs dissidents surnommèrent “Le privilège noir”. L’ambiance n’était plus à la fête mais à la défiance.


Déjà dans les dernières éditions, les hommes ne tiraient plus avec leur bite en érection la plus grosse femme du village mais une brouette remplie de bonbons après des accusations de grossophobie malgré qu’à chacune des éditions, les femmes participantes avaient toujours été consentantes, chaque prétendante était triée, pesée et mise à nue immédiatement pour être tirée avec la cordelette.


Les polémiques ne firent que s’accumuler sous un climat délétère, les féministes se plaignaient d’une fête machiste viriliste à laquelle les femmes ne pouvaient par participer sous prétexte qu’elles n’avaient pas de pénis et des trafiquants kosovars vinrent en masse dealer au village des stimulants sexuels aux participants pour bénéficier d’une meilleure érection. En 2007, date de la dernière édition, la fête vira à l’émeute avec comme point d’orgue le déboulonnage de la statue de Rocco Siffredi.


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L’histoire que vous venez de lire est totalement inventée, c’est une fiction écrite pour préserver la véritable identité du lieu.


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