Palais Salazar

Artiste sculpteur de renom, Baltasar Marujo a eu une vie pleine de succès, son talent l’a conduit à sculpter des monuments à travers le Portugal et le monde entier. C’est dans ce palais que l’artiste avait son atelier de sculpture. Sa passion première était de sculpter des femmes nues, un art difficile tant pour lui que pour les modèles qui devaient rester immobiles un nombre d’heures importants. Une torture acceptable tant l’honneur d’être immortalisé par l’un des plus grands était une chance inouïe. Avec le temps et avec l’âge, Baltasar Marujo avait de plus en plus de mal à rester concentré, à faire preuve de précision sur ses œuvres. Les modèles reproduits étaient de moins en moins réussis, il n’arrivait plus à combattre les effets du vieillissement avec, entre autres, une myopie non soignée devenue bien handicapante. Malgré des critiques de plus en plus dures, il se renfermait sur lui même, avec un narcissisme et une fierté impénétrable, pour lui ses œuvres étaient toujours aussi belles.


En 2001, l’artiste fut choisi pour sculpter la nouvelle miss Portugal fraîchement élue. Les heures passèrent, et sa sculpture naissante était une catastrophe, la jeune femme était totalement méconnaissable, un visage déformé, des yeux globuleux, une bouche de travers et un physique tout en rondeur. Le temps d’un instant la miss crut au mieux à une caméra cachée, à une parodie mais non, l’artiste lui indiqua que c’était bien sérieux. Pris d’un fou rire devant cette œuvre, la miss le mit devant l’évidence qu’il avait complètement raté son oeuvre en comparant point par point la statue avec elle. Vexé, Baltasar Marujo prit note de ses remarques et à l’aide de sa Pointerolle, l’outil qui lui sert à façonner la pierre, lui donna de violents coups au visage. A terre, la miss, en sang, hurla et appela au secours, lui, assis sur elle, continua à la frapper en lui criant qu’elle ressemblera ainsi à son oeuvre.


Par péché d’orgueil, l’artiste fut inculpé pour violence aggravée et passa quatre années en prison. Sans se laisser abattre, derrière les barreaux, l’artiste sculpta pas moins d’une vingtaine de détenus.


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L’histoire que vous venez de lire est totalement inventée, c’est une fiction écrite pour préserver la véritable identité du lieu.


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