En visitant le château Matencio, nous voulions vous raconter son histoire passionnante mais finalement notre curiosité morbide nous a porté sur un fait divers qui s’est passé dans la ville de ce château encore plus passionnant ou du moins incongru. S’il devait encore y avoir une preuve que l’amour est essentiel pour surmonter des passages difficiles, cette histoire nous montrera encore une fois que l’amour rien que l’amour est l’antidote du désespoir.
Jeremy et Alicia vivent en couple depuis presque 4 ans, une belle histoire d’amour. Rencontrés à leur dix huit ans dans une boite de nuit et fiancés l’année d’après, tout est allé très vite pour eux. Inséparables, ils se sont trouvés un petit appartement étroit dans un quartier loin d’être touristique. Un cadre de vie loin d’être idéal mais satisfaisant pour eux. Sans emploi, ils ne vivent que d’allocations. Jeremy passe son temps libre à regarder des séries à la télévision tandis qu’Alicia surveille constamment son fil Facebook.
Leur quotidien bascula le jour où la grand mère d’Alicia s’installa dans leur appartement. Cette octogénaire dépendante ne pouvait plus être autonome pour les tâches journalières et sa pauvre retraite ne pouvait pas lui offrir une maison spécialisée. Très attachée à sa mamie et affectée par la situation, Alicia s’est tout de suite portée volontaire pour l’accueillir et prendre soin d’elle malgré le peu d’enthousiasme de son conjoint. Sa vie quotidienne n’était plus constituée d’un fil Facebook actualisé minute par minute mais de la toilette de Jacqueline, de lui donner à manger et lui faire regarder la télévision avec Jeremy.
Un soir, devant la télévision, une publicité toucha particulièrement Alicia, un spot de sensibilisation pour le don du sang, une alerte face à cette pénurie qui peut être pénalisante voire dangereuse pour les malades ayant besoin de se faire transfuser. A la vue de cet enfant la larme à l’œil, la jeune femme a tout de suite été affectée par cette cause et décida, dès le lendemain, de se rendre dans un centre de prélèvement. La seringue dans le bras, Alicia repensa à cet enfant du spot publicitaire et se satisfit de sa bonne action.
Quarante huit heures plus tard, la bonne action se transforma en cauchemar. Un coup de téléphone du centre de prélèvement lui demanda de venir le plus rapidement possible sans donner d’autres explications. Stressée, paniquée, Alicia se rendit immédiatement au centre. Un médecin, d’un ton grave, lui demanda de s’asseoir. Hésitant, il eut beaucoup de mal à s’exprimer, la gène était perceptible. Il lui annonça, sous réserve d’examens complémentaires, qu’elle était atteinte du Sida.
Un monde s’écroula, son monde s’écroula, Alicia fondit en larmes et finit par s’évanouir. Jeremy fut appelé pour qu’il rejoigne sa compagne à l’hôpital. Le médecin lui expliqua la situation et lui demanda de faire une prise de sang immédiatement pour savoir s’il était lui même contaminé. Après une attente interminable et une angoisse à la hauteur du risque, il apprit qu’il était épargné par le virus, un soulagement qui peina à réconforter le couple en détresse.
Le quotidien de Jeremy et Alicia alternait entre ennui dans l’appartement et prise de sang hebdomadaire, un climat lourd. Sexuellement, il ne se passait plus rien, la menace d’attraper le Sida même avec préservatif dissuadait toute libido, même la plus excessive. Ses envies sexuelles, Jeremy les comblait en regardant des vidéos pornographiques sur internet, la masturbation était devenue sa seule arme pour lui donner l’illusion qu’il continuait à avoir une sexualité même dérisoire. Un soir, il tomba sur un site internet dédié aux vidéos pornographies réalisées par des amateurs, des couples qui se filmaient en plein ébat et qui diffusaient leurs performances, les vidéos étaient ensuite commentées et notées, l’interactivité de l’intime.
Devenu fan de ce voyeurisme décomplexé, Jeremy eut l’idée de diffuser à son tour une vidéo qu’il avait faite il y a longtemps dans laquelle, avec sa caméra, il avait filmé Alicia en train de se faire sodomiser dans le garage. Il voulait voir ce que penseraient les gens et savoir si sa vidéo pouvait atteindre le top 10 des vidéos les plus vues du classement du site, un enjeu pour agrémenter sa vie. Sans demander l’autorisation de sa compagne, la vidéo éclata les records de visionnage et obtint une des notations les plus élevées. Face à l’engouement des internautes, le directeur du site internet contacta Jeremy pour lui demander de publier d’autres vidéos contre rémunération. Il se retrouva face à deux obstacles, il n’avait encore rien dit à Alicia et ne pouvait pas produire d’autres vidéos car dans l’incapacité de pouvoir la pénétrer de nouveau.
Les mois passèrent et le quotidien était de plus en plus difficile, la maladie, les dettes, au pied du mur, le couple arrivait à survivre difficilement avec les aides sociales. Jeremy n’avait pas oublié l’offre qu’on lui avait faite, il décida, face à la situation, d’en parler finalement à Alicia. Hystérique, à coup de claques sur son homme, sa réaction fut à la hauteur de la mauvaise surprise, déjà atténuée par la maladie, son intimité fut violée aux yeux de milliers de spectateurs. Elle prit la décision de se séparer de Jeremy mais ils devaient continuer à vivre ensemble le temps d’avoir les économies nécessaires pour prendre un autre envol. L’ambiance du foyer déjà calamiteuse était devenue catastrophique. Elle, son combat c’était de lutter contre la maladie, son couple, aussi futile qu’il était, n’avait pas d’importance face à l’enjeu de la vie. Alicia passait beaucoup de temps sur internet à se documenter sur les traitements alternatifs du Sida, des méthodes naturelles aux méthodes beaucoup plus farfelues, elle cherchait un autre moyen pour supprimer cette menace sur sa vie. Sur un site internet américain, un traitement dit miraculeux était proposé mais à un prix exorbitant, pour avoir la chance de l’utiliser, il fallait débourser la somme de 5400$, un budget loin d’être accessible pour elle.
Une idée lui vint, après de multiples questionnements, accepter l’offre de Jeremy et obtenir l’argent du site pornographique. Elle lui en parla et il accepta immédiatement. Le problème c’était comment allaient ils faire pour baiser ensemble, l’un comme l’autre se refusaient à tout attouchement ce qui restreignait les possibilités sexuelles. Assis sur le canapé, sans voix, réfléchissant, Jeremy observa la mamie assise sur son fauteuil roulant en train de ronfler devant la télévision, il la scruta longuement et une idée lui traversa l’esprit, une idée lumineuse pour pouvoir continuer à produire des vidéos. Il s’empressa d’en parler à Alicia qui accepta immédiatement. Le lendemain, sur trépied, une caméra fut fixée en direction du lit conjugal, allongée, nue, Alicia attendait son partenaire. Ils firent semblant de faire l’amour, il ne la pénétrait jamais mais seulement en donnait l’impression, elle, parfaite dans son rôle sans retenue, l’illusion était parfaite, la comédie dura 15 minutes. Le premier tournage toucha à sa fin. Pour la deuxième partie de la réalisation du film, la mamie fut appelée à contribution, elle fut allongée sur le lit à son tour et la caméra filma en gros plan son vagin et son rectum, Jeremy la pénétra à plusieurs reprises, elle, à semi inconsciente, ne se rendit pas compte de ce qu’il se passait. Le soir, devant son ordinateur, pendant plusieurs heures, il monta la vidéo en incrustant les gros plans sur les scènes où ils mimaient l’acte avec Alicia, à s’y méprendre, on pouvait vraiment croire que Jeremy pénétrait le vagin d’Alicia, un as du montage.
Deuxième succès pour la vidéo, les internautes raffolaient du physique d’Alicia, ce couple était devenu les icônes du porno amateur, une belle Success Story. Une somme de 500€ pour cette vidéo fut récoltée, encore loin de pouvoir acheter ce fameux traitement du VIH. Pour cela ils allaient continuer à produire d’autres vidéos avec comme complice la mamie d’Alicia, un beau travail fait en famille. Au fil des mois, la somme de 5500€ fut récoltée, elle allait pouvoir enfin se procurer ce traitement primordial. Ce lundi matin, en revenant d’une consultation à l’hôpital, Alicia alla chercher l’argent pour le mettre à la banque et pouvoir faire un virement à l’organisme américain. Chez elle, il n’y avait personne, Jeremy avait dû sortir faire une promenade avec mamie. Sous le lit, elle récupéra la boite en fer où se trouvait l’argent, consciencieusement cachée des cambrioleurs. En ouvrant la boite, il n’y avait plus d’argent mais une lettre signée de son homme, quelques lignes manuscrites qui allaient une nouvelle fois bouleverser sa vie. Il témoignait avoir quitté le domicile avec la mamie pour changer de vie avec elle, tombé amoureux de l’octogénaire au fil des pénétrations, une histoire d’amour était née. Alicia n’obtint jamais son traitement.
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