Cet hôtel, ouvert en 1946, offre une vue imprenable sur un massif de montagne du Saxe-Anhalt, une position géographique et un établissement luxueux qui lui donnent une réputation en or. De grandes cérémonies eurent lieu dans cet hôtel où toute la noblesse allemande se réunissait. Derrière cette réussite, un couple, Olaf et Gretel Richter. Partis de rien, ils ont réussi à créer un empire après la chute du nazisme dans une conjoncture économique défavorable.


Au fil des années, naturellement, le couple vieillit et Gretel Richter contracta une maladie grave en 1985, à l’âge de 76 ans et en décédera quelques mois plus tard. Son mari, Olaf, tomba alors dans une profonde dépression dont il ne se releva jamais. A la fois meurtri sentimentalement, il se retrouva à devoir gérer l’hôtel seul. La tâche était immense, sa femme gérait toute l’administration et les comptes, Olaf n’avait pas la force d’affronter la suite et décida de mettre fin à ses jours par pendaison. Un client de l’hôtel découvrit le corps d’Olaf dans la cuisine, le fait divers était une onde de choc pour la population, il était quelqu’un de fort apprécié et son suicide provoqua une peine immense.


Qu’allait devenir l’hôtel après cela? Le notaire avait la tâche de retrouver l’héritier qui n’était autre que leur fils, Jakob, un enfant qui n’était plus en relation depuis des années avec ses parents, au moins vingt ans. Le notaire retrouva Jakob après des semaines de recherche. Domicilié dans une maison taudis dans la province de Leipzig, le notaire découvrit un homme rustre, inquiétant, sale et impressionnant par sa grande taille et son fort gabarit, une carrure de rugbyman de plus de deux mètres. Chauve avec des cicatrices plein le visage, il n’avait rien d’un mannequin mais ressemblait plutôt à un ermite.


Apprenant la mort de ses parents, il n’eut aucune émotion, aucun pleur, l’homme resta de marbre, indifférent par cette nouvelle, il le resta également lorsqu’il pris connaissance de son héritage, l’Hôtel Tetzner. Le notaire lui signifia alors qu’il pouvait le revendre maintenant à très bon prix mais Jakob refusa et décida de garder l’hôtel. Il souhaitait en tout amateurisme reprendre les rênes de l’hôtel. Il ne faudra pas longtemps pour que l’hôtel perde de sa superbe. Un mois après l’arrivée de Jakob, l’entretien laissait à désirer et l’amabilité du gérant faisait fuir le beau monde qui faisait la renommée du lieu. L’hôtel tomba en quasi ruine et s’adressa alors à une clientèle avec peu de moyens donc peu regardant sur l’état du lieu. L’endroit était prisé par la jeunesse allemande qui s’accommodait très bien de l’hôtel avec le peu que cela leur coûtait.


Des mois passèrent et l’hôtel nouvelle formule avait pris son rythme, une lente agonie de son état et une clientèle complice. Dans la nuit du 10 janvier 1987, une maison voisine de l’hôtel fut réveillée en pleine nuit par des coups donnés à sa porte, le propriétaire regarda par sa fenêtre et vit avec effroi une personne nue, ensanglantée, il se précipita pour lui ouvrir et la personne se jeta sur lui. Immobilisé de souffrance, le corps était mutilé, une poitrine déchiquetée, un visage couvert de bleus qui ne ressemblait plus à rien, une main amputée, les cheveux rasés et le paroxysme de l’atrocité c’était que la personne n’arrivait plus à parler, elle avait la langue sectionnée.


La police et les pompiers arrivèrent quelques minutes plus tard, la femme était directement emmenée en urgence à l’hôpital le plus proche tandis que l’homme qui l’avait recueillie était questionné par la police sur ce qu’il avait pu voir. Arrivée à l’hôpital, elle était directement plongée dans un coma artificiel, un sommeil qui dura 5 jours. Sous morphine, la police, à son chevet, essayait d’en savoir plus sur ce qui avait pu lui arriver. Dans l’impossibilité de parler, elle pris une feuille et un stylo et commença à décrire brièvement le lieu où elle avait été séquestrée et l’homme qui l’avait torturée. Elle écrivit explicitement que c’était le gérant de l’hôtel Tetzner qui avait été son bourreau et qu’elle avait été enfermée dans une cage dans une petite maison au fond du parc de l’hôtel.


La police partit directement faire une perquisition à l’hôtel, souhaitant arrêter Jakob, mais arrivés sur place, malgré des recherches intensives, ils ne trouvèrent personne, personne dans la petite maison, l’homme avait disparu. Dans la petite maison, l’horreur pris une autre dimension. Comme décrit par la victime, il y avait bien une cage dans le salon, une cage de petite taille dans laquelle il fallait se mettre en position fœtale pour pouvoir entrer. La puanteur de l’endroit était insupportable, les fenêtres étaient calfeutrées, il n’y avait aucune aération. Tout un arsenal fut découvert : des couteaux de boucher, des sabres, des lames de rasoirs, etc.


Cachés dans les armoires, il y avait plein de touffes de cheveux de différentes personnes, des doigts se trouvaient dans des bocaux, sous formol, des yeux, des oreilles aussi. Dans un tiroir, la police découvrit des papiers d’identité de dizaines de filles portées disparues, la liste des victimes s’allongeait pendant que l’homme restait introuvable. Ayant pris la fuite certainement lorsqu’il a vu que la femme s’était échappée et qu’il entendit les sirènes de la police. Trois jours plus tard, la femme, secourue quelques jours auparavant, s’était suicidée dans sa chambre d’hôpital en se tailladant les veines. Elle laissa une lettre d’une dizaine de pages expliquant son geste et racontant le calvaire qu’elle avait subi pendant plusieurs mois.


Elle raconta qu’elle avait préféré partir maintenant plutôt que de continuer à souffrir et à périr dans son traumatisme qu’elle n’aurait pu surmonter. Elle décrivit sa captivité comme inhumaine. L’homme était un monstre sans âme. Elle était nourrie à même la cage, pendant ses mois de capture, l’homme n’avait jamais adressé un mot à sa victime, jamais. Insensible, il prenait un malin plaisir à jouer avec elle, il ne pouvait s’empêcher de lui faire du mal.


Il l’a laissé sortir de sa cage uniquement pour faire ses besoins, attachée à une laisse, elle n’avait droit qu’à une litière de chat. Elle hurla tous les soirs dans l’espoir que quelqu’un l’entende. D’un geste glacial, l’homme muni d’un ciseau sectionna sa langue sans avertissement. Elle savait que la finalité de cette capture était sa mort, une mort lente pleine de souffrance.


Un soir, après avoir fait ses besoins et être ramenée dans sa cage, l’homme avait mal fermé la serrure et elle profita du sommeil de Jakob pour s’enfuir de cet enfer. Le peu de force et d’énergie qui lui restait lui servit à demander de l’aide à la maison voisine. Elle s’appelait Elise Korb et avait tout juste vingt ans.


Depuis cette histoire, des fouilles approfondies de l’hôtel ont fait surgir douze cadavres enterrés au fond du parc. La police enquêta également sur des femmes disparues aux alentours de l’ancien logement de Jakob à Leipzig, ce qui pourrait justement faire rallonger la liste des victimes de ce monstre. Ce monstre n’a toujours pas été retrouvé et l’hôtel reste désormais abandonné et hanté par la barbarie.


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