La cavale d’Audrey Foucher s’est arrêtée dans cet hôtel, un jour de juillet 2008. Interceptée par la police, sa folie ne fera plus de victimes pour un moment. Rien ne laissait présager qu’Audrey aurait été capable de réaliser de tels actes morbides. En couple depuis 5 ans avec Marc et bien insérée socialement en tant qu’infirmière dans une maison de retraite, sa vie paisible aurait pu continuer longtemps avec ce rythme sans surprise si son mari n’avait pas fait preuve d’infidélité.


Excessivement jalouse, elle faisait partie de ces femmes qui ne peuvent s’empêcher de fouiller dans les affaires personnelles de son homme, d’analyser les téléphones, les historiques sur internet, une jalousie maladive, étouffante que Marc arrivait de moins en moins à supporter. Leur couple avait déjà failli basculer, il y a plusieurs mois, lorsque Marc avait découvert que sa femme avait installé une balise gps dans sa voiture pour suivre en temps réel ses trajets. Une violation de la vie privée qui avait laissé des traces au sein du couple. Audrey avait consulté un psychologue pendant longtemps afin de redonner confiance aux autres et surtout en elle-même, un long parcours thérapeutique qui l’avait remise dans le droit chemin.


Audrey travaillait en maison de retraite en horaires de nuit, une semaine sur deux, des nuits difficiles car elle avait toujours un peu peur, au fond d’elle, qu’une autre femme ne prenne sa place dans le lit conjugal. Ces derniers jours, elle se doutait qu’il se passait quelque chose d’anormal, son homme était distant. Des rapports sexuels anecdotiques, des disputes de plus en plus régulières, étaient autant d’indices pour semer le trouble dans son couple.


De temps en temps, Audrey s’échappait discrètement de son travail pour observer son domicile, pour bien vérifier que la voiture de Marc était bien là. Une vérification pour la rassurer mais un comportement de moins en moins apprécié au sein de son travail car ses absences avaient été remarquées. En effet un de ses patients, une personne âgée dont elle devait s’occuper attentivement, se plaignit de ses absences lorsqu’il l’appelait et qu’elle ne venait pas. Elle eut un avertissement de la part de la direction, ils ne toléraient plus ce genre d’absence furtive et lui précisèrent qu’il était dangereux de laisser des personnes vulnérables sans surveillance. Cet avertissement, Audrey ne le prit pas en compte, elle changea juste de stratagème et emmena alors avec elle la personne âgée dans la voiture, afin de surveiller ensemble son mari.


La nuit du 15 juin 2008 fit basculer Audrey dans une horrible psychose. Accompagnée de la personne âgée, elle vadrouillait devant chez elle et s’aperçut que la voiture de Marc n’était pas là. Elle l’appela immédiatement sur son téléphone portable mais il ne répondait pas. Elle attendit, cachée derrière un buisson, que son mari revienne, deux heures d’attente avant de le voir de retour. Comme si de rien n’était, le lendemain, Audrey lui demanda ce qu’il avait fait hier soir et il répondit qu’il était resté à la maison et s’était endormi assez tôt. Remplie de haine, Audrey ne dit rien, elle voulait découvrir ce que son homme trafiquait le soir en son absence.


Le soir même, Audrey, accompagnée toujours de son patient âgé, surveilla la maison. Il était 23 heures lorsque Marc sortit de chez lui et partit en voiture. Tel un agent secret, Audrey le suivit en filature. Ils traversèrent la ville et arrivèrent devant un club échangiste, Audrey était effondrée, son homme la trompait impunément dans un endroit sordide. En pleurs, Audrey hurla dans la voiture, elle était devenue hystérique, elle jurait que son mari allait regretter de l’avoir autant prise pour une conne.


Le lendemain soir, le même rituel, Marc prit sa voiture à 23 heures et Audrey le suivit. Cette fois, elle avait préparé son coup, munie d’une perruque, d’un maquillage extravagant et d’une paire de lunettes de soleil, elle n’avait qu’une idée en tête, le prendre en flagrant délit à l’intérieur du club échangiste. Nue, entourée d’une serviette blanche, Audrey cachait un couteau de boucher en déambulant tranquillement dans les allées tamisées. Tous les regards étaient fixés sur elle, une femme seule, dans un tel lieu, ça ne passait jamais inaperçu. Elle aperçut alors son homme baiser deux femmes dans le jacuzzi, elle serra très fort son couteau mais n’intervint pas. Des hommes s’approchèrent d’elle pour faire connaissance mais elle les rejeta immédiatement.


Marc se dirigea dans une salle obscure, un glory-hole, une pièce morbide où les murs étaient remplis de trous pour que les hommes puissent passer leur sexe et avoir des fellations, sans voir qui les pratiquent. Audrey rentra dans le glory-hole et trouva le lieu idéal pour émasculer son mari, la vengeance suprême. Un problème s’imposa assez vite, il y avait cinq sexes qui attendaient, elle ne reconnaissait pas celui de son mari. Elle décida donc de trancher sauvagement tous les sexes masculins, le sang gicla, les hurlements raisonnèrent dans tout le club, Audrey s’échappa en courant et partit en voiture sans savoir où aller. Elle conduisit toute la nuit, en abandonnant la personne âgée au bord de la route.


Elle arriva à l’aube à l’Hôtel Lynn Rader, perdu dans un petit village d’Aquitaine. Elle y resta des jours entiers, sans sortir de sa chambre, un comportement suspect qui dérangeait le directeur de l’hôtel. Un soir, Audrey descendit au restaurant de l’hôtel pour manger, une absence rêvée pour le propriétaire qui alla immédiatement dans sa chambre pour découvrir l’univers de sa cliente peu ordinaire. En rentrant dans la chambre, il ne découvrit rien d’intéressant, à part ce long couteau de boucher posé à côté de la fenêtre. D’un coup, Audrey prit en flagrant délit l’homme dans sa chambre, elle demanda immédiatement des explications et le directeur de l’hôtel lui indiqua juste qu’il était venu pour faire le ménage.


Audrey s’avança vers lui, sa main caressant le visage de l’homme surpris, elle l’embrassa directement en lui touchant son sexe à travers son pantalon, il se laissait faire et se coucha dans le lit. Elle le déshabilla entièrement et s’approcha délicatement de son sexe, en bouche, l’homme, bien que déboussolé, se laissait faire. Audrey le regardait en souriant et lui demanda s’il aimait ça, l’homme lui dit de continuer et là elle mordit sauvagement son sexe à sang, le propriétaire essaya de lui faire lâcher prise mais Audrey continua à mordre de plus en plus fort. Au bout de quelques secondes, le sexe de l’homme fut littéralement arraché, l’hémorragie était énorme, les draps imbibés de sang. Un client de la chambre d’a côté, entendant la violence et les cris, se précipita dans la chambre et découvrit cette scène d’horreur, cette femme se caressant avec le sang de la victime.


Il appela immédiatement la police qui arriva quelques temps plus tard sur les lieux, Audrey ne s’était pas échappée mais blottie, allongée contre le cadavre, tête contre tête. Cette femme était devenue en peu de temps une véritable légende urbaine, l’émasculeuse du glory-hole.


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