C’est dans cet hôpital que le docteur Terinruof, cancérologue, a passé toute sa carrière dans la médecine. C’était un homme respecté et apprécié de ses patients. Il avait toujours le mot pour motiver les malades à vaincre leur cancer, à aller au delà des analyses peu encourageantes. Il en a vu des personnes en stade terminale, mourir sous ses yeux, des cris, des larmes à l’annonce d’une récidive, c’est une atmosphère où le mental joue un rôle très important.


Le jour où Monique Reivilo entra en admission dans ses services après avoir été diagnostiquée comme atteinte du cancer du foie, sa vie changea radicalement. Séduit par son charme, par sa beauté, il n’avait plus qu’elle à ses yeux. Chaque semaine, pour sa consultation, elle venait accompagnée de son mari, Mathieu, lié par le drame de la maladie. Traitement chimique, chimio, prise de sang, anti-douleurs, le changement physique de Monique fut radical. Un changement loin d’atténuer l’attirance que portait le docteur envers elle.


Les semaines s’enchaînèrent et l’état de Monique devenait de plus en plus inquiétant, l’espoir de s’en sortir devenait réellement une utopie. Depuis plusieurs jours, elle restait hospitalisée pour une surveillance accrue. Pourtant, le mari de Monique restait confiant, à chaque fois qu’il allait rendre visite à sa femme, il trouvait toujours le docteur auprès d’elle, il ne la quittait jamais, une attention particulière touchante.


Au fil du temps, le cancérologue se montra de plus en plus froid avec le mari de Monique, lui indiquant qu’il était préférable de venir moins souvent pour éviter de fatiguer sa femme qui avait besoin de beaucoup de repos et que sa fréquence de visite pouvait être préjudiciable pour elle. A contre cœur, il accepta ces nouvelles règles en donnant une confiance aveugle au docteur Terinruof.


Une semaine plus tard, il décida de rendre une visite surprise à Monique, la porte de la chambre poussée, il fut sous le choc en voyant le médecin couché à côté de sa femme à moitié comateuse. Une violente dispute éclata dans l’hôpital, le mari ordonna des explications qu’il n’eut jamais. Il s’empressa de demander des comptes au directeur de l’hôpital qui convoqua immédiatement le cancérologue. Une situation difficile tant il était impossible de mettre à pied le docteur Terinruof, ce qui aurait mis à mal le suivi des autres patients, la seule solution trouvée fut d’envoyer Monique dans un autre hôpital pour prendre des distances avec ce médecin trop entreprenant. Un transfert qui n’eut jamais lieu, en effet, Monique décéda le soir même, le cancer l’emporta. A son enterrement, le veuf n’apprécia pas de voir le docteur Terinruof présent à la cérémonie mais pour respecter les autres personnes, il ne fit aucun scandale et prit sur lui cette ultime provocation.


Le lendemain matin, Mathieu fut réveillé par la sonnerie de son téléphone, le responsable du cimetière lui annonça que la tombe de sa femme avait été profanée en pleine nuit et que le cadavre avait disparu. Sur place, la police ne releva le moindre indice, interrogea le mari, mit en place des appels à témoins. L’affaire était improbable et mystérieuse, qui pouvait en vouloir au cadavre de cette femme sans histoire et dans quel but? L’enquête n’avançait pas et le corps de Monique était introuvable, le calvaire de Mathieu se prolongeait après la douloureuse mort de son épouse. Un deuil devenu impossible.


Trois jours plus tard, en rentrant du commissariat, au volant de sa voiture, arrêté à un feu rouge, il tourna la tête en direction de la voiture située à côté et regarda à deux fois ce qu’il venait de voir, choqué, le cadavre de sa femme était positionné sur le siège passager de la voiture conduite par le docteur Terinruof. Mathieu descendit immédiatement de son véhicule pour récupérer le corps de sa femme, le médecin l’aperçut et démarra rapidement. Une course poursuite s’enchaîna en pleine ville mais la voiture du cancérologue était beaucoup trop puissante pour réussir à l’intercepter. En quelques minutes, il perdit la voiture de vue. Il demanda l’aide de la police en racontant ce qu’il venait de voir.


Arrivés au domicile du docteur pour une perquisition, ils ne trouvèrent personne à l’intérieur, il était fort probable que le docteur ait fui après avoir été découvert. Ils trouvèrent comme preuve plusieurs photos de Monique, nue, dans sa chambre d’hôpital en train de dormir. Ils trouvèrent également le docteur se mettant en scène en train de se masturber. Ses intentions morbides devenaient plus claires. A l’hôpital, la supposition que le médecin avait lui même tué Monique en l’empoisonnant devenait quelque chose de plausible, mais sans le corps impossible de confirmer ça avec des analyses.


Mathieu recevait de temps en temps des cartes postales accompagnées de photos du médecin, avec le cadavre de sa femme, qui lui écrivait que tout allait bien et qu’il pensait très fort à lui. En fuite perpétuellement, la police peinait à lui mettre la main dessus. Quant au veuf cocu, il ne pouvait que constater la lente dégradation du corps de sa femme jusqu’à la voir se momifier au fil des photos envoyées par le docteur. Cela continua pendant quatre années jusqu’à ce qu’il ne reçut plus aucune nouvelle. A ce jour, impossible de dire ce qu’il est devenu du docteur Terinruof et de son amour de cadavre.

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